Promotion 1930
La liste des 73 admis de la
cinquantième-deuxième promotion paraît au Journal officiel du 9 mars 1930 :
41 sont de l’infanterie, 5 de la cavalerie, 9 de l’artillerie, 5 du génie, 2 de
l’aéronautique, 7 de l’infanterie coloniale, 2 de l’artillerie coloniale et 2
de la gendarmerie.
Les stages préalables à l’entrée à l’École, d’une durée de six mois, débutent le 17 mars 1930. La partie commune, jusqu’au 31 mai, se déroule à l’École d’application d’artillerie (automobiles et projecteurs), à l’École de liaison et transmissions, dans l’aviation et dans les chars de combat. La seconde partie a lieu du 15 juin au 30 septembre, dans l’infanterie, dans l’artillerie et dans la cavalerie, avec des durées de stage adaptées à l’arme d’origine des officiers. Pendant le mois de juin, les officiers de l’aéronautique assistent à des tirs de DCA s’une durée d’une semaine.
Après une permission de trente jours, les stagiaires rejoignent l’École supérieure de guerre le 3 novembre 1930. Vingt-six officiers étrangers suivent les cours ainsi que M. BERGERON, de la promotion précédente, qui a obtenu un sursis d’entrée d’un an.
Le 21 juillet 1931, le lieutenant FLAMANT est tué dans un accident d’automobile pendant une reconnaissance de la frontière du Nord-Est. A la même époque, le capitaine FREMIOT, malade depuis le début de l’année, est rattaché à la promotion suivante.
Le stage se termine le 3 novembre 1932 ; tous les officiers sortent brevetés.
Sept officiers de cette
promotion sont morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale où
immédiatement après : BARIL, CHARPENTIER, CLEMENTIN, JOURNOIS, PATERNE,
THOUVENIN, TRITSCHLER.