Bienvenue sur le site non officiel de l'École supérieure de guerre (ESG)
NOUVELLES RUBRIQUES : FAITS DIVERS ET ANECDOTES
LISTE DES ELEVES DE L'ECOLE D'ETAT-MAJOR MORTS AU CHAMP D'HONNEUR
Durant le conflit, il était apparu, en effet, que l'évolution des formes de
guerre et la complexité croissante de la conduite des opérations, sur les
théâtres européens imposait de sélectionner et de former des officiers
d'état-major de qualité, aptes à seconder les chefs des grandes unités dans
l'engagement au combat de masses armées de plus en plus considérables et
exigeait des chefs militaires d'autres qualités que le simple courage au
combat.
Effectifs, organisation des unités, renseignement, logistique, conduite
interarmes des opérations, instruction des troupes en vue du combat, tels sont
les principaux domaines où la compétence professionnelle devenait de plus en
plus rigoureusement indispensable, en temps de paix comme en temps de guerre.
Mais il s'agissait également de donner aux futurs chefs des grandes unités
ou des hauts états-majors la meilleure préparation possible à leurs
responsabilités ultérieures.
De ce point de vue, il devenait essentiel de regrouper par une sélection
adéquate, le nombre maximum des meilleurs officiers et de leur faire acquérir
une véritable culture générale militaire qui pourrait ensuite être approfondie
par l'expérience accumulée dans les postes tenus alternativement dans des
unités et dans des états-majors de niveaux différents.
C'est pourquoi, dès l'origine, l'École Supérieure de Guerre s'est vue
confier une double mission :
- donner aux officiers d'état-major, auxiliaires du commandement, une
compétence professionnelle tactiques et techniques de haute qualité ;
- développer chez les futurs chefs les aptitudes à tenir ultérieurement des
postes de commandement de haut niveau.
Cette mission, l'École l'a remplie avec distinction comme en témoigne ce
jugement porté par le général Mangin, au lendemain de la victoire de
1918 : « L'École Supérieure de Guerre a donné à l'armée
française des états-majors remarquables... un corps d'officiers consciencieux,
à l'intelligence ouverte, resté près de la troupe... et qui a su réduire dans
une large mesure les préventions forcées contre les titulaires d'un brevet et
de fonctions exceptionnelles ... »
L’objectif de ce site est de rappeler l'extraordinaire pépinière de chefs
passés sur les bancs de l'École Supérieure de Guerre car c’est elle qui montre
le mieux la valeur de l'enseignement dispensé et le rôle irremplaçable de cette
institution dans la formation des élites militaires.
Cette évocation du passé, principalement à travers des NOTICES
BIOGRAPHIQUES, permet de mettre en évidence les liens étroits
qui ont toujours existé entre cette École et la collectivité nationale. Elle
apporte notamment le témoignage de la mort au combat de très nombreux cadres et
stagiaires, rappelle les marques officielles de la reconnaissance du pays,
exalte le souvenir des grands chefs de guerre et rappelle le sacrifice de
plusieurs centaines d’officiers morts pour la France dans les conflits qu’a
connu notre pays depuis 1876.
Elle n’oublie pas les nombreux officiers passés par l'École d'application d'état-major, qui a précédé l'École Supérieure de Guerre, et ceux venus de tous les points du monde « prendre des leçons » en France, à une époque où notre Pays avait un grand prestige et où son armée était au pinacle de sa renommée.
Propriété intellectuelle :
Toute représentation et/ou reproduction et/ou exploitation partielle ou totale de ce site, par quelque procédé que ce soit, sans l'autorisation préalable et par écrit de l'auteur est strictement interdite et serait susceptible de constituer une contrefaçon au sens des articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Remerciements :
L’auteur
remercie les personnes sans qui ce site ne serait rien :
- Sylvain
AMÉLINEAU et ses collaborateurs de la société Z CORP, développeurs du site,
pour leur compétence et leur réactivité ;
- Vincent ALBOUY (webgenealogies.com) pour son dévouement et son soutien sans faille ;
- Bertrand PARIS, de la Saint-Cyrienne, pour ses contributions toujours précieuses ;
et
Christelle dont les encouragements, le soutien et la patience sont infinis.