OFFICIERS GÉNÉRAUX FRANÇAIS PRISONNIERS 1939-1945

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Pour répondre à de nombreuses demandes, notamment à fins d’identification, il a été décidé de faire figurer sur le site non institutionnel de l’École supérieure de guerre cette liste des officiers généraux de l’armée de terre et des services, prisonniers de guerre en Allemagne entre 1940 et 1945.

 

Celle liste est accompagnée, lorsque cela est possible, des citations obtenues par ces généraux en mai-juin 1940.

 

Pour de plus amples détails, le lecteur pourra se reporter aux biographies de ces généraux, pour la plupart brevetés de l’École supérieure de guerre.

 

Le classement est alphabétique.

 

 

 

ALAURENT Auguste (1883-1970), commandant l'infanterie de la 32e division légère d'infanterie


 

Citation : « Officier général d’une haute valeur morale et d’un courage éprouvé. Après avoir commandé une infanterie divisionnaire en Belgique et dans le Nord avec autant d’énergie que d’intelligence, a ramené ses régiments jusqu’à la côte de la manière la plus heureuse et dans le plus grand ordre, malgré la dure retraite qui leur était imposée. A donné les jours suivants un très bel exemple de sacrifice en combattant jusqu’à la limite de ses moyens pour permettre l’embarquement à Dunkerque des éléments de l’armée qui utilisaient les derniers bateaux disponibles. Resté au milieu de ses hommes, a été pris par l’ennemi après épuisement des munitions. »

 

ALTMAYER Marie-Robert (1875-1959), commandant de la 10e armée

 

Citation : « Désigné le 21 mai 1940 pour prendre, dans des circonstances critiques, le commandement d’une armée en formation, a su faire face aux pires difficultés avec un grand sang-froid, une énergie et un courage remarquables ; a tiré le meilleur parti des faibles moyens qui lui étaient attribués pour contenir l’ennemi et établir au Sud de la Somme une position défensive que la disproportion des forces en présence ne lui a malheureusement pas permis de conserver malgré une héroïque défense. A partir du 8 juin, retraitant en Normandie, a manœuvré jusqu’au bout, maintenant la cohésion de troupes épuisées avant d’être finalement submergé par un adversaire d’une supériorité écrasante ».

 

ARMINGEAT Gustave-Marcelin (1881-1947), commandant de la 82e division d'infanterie d'Afrique

 

 

Citation : « Remarquable commandant de division nord-africaine ayant su animer par son ardeur et sa ténacité, les belles troupes placées sous son commandement. Attaqué violemment, du 12 au 14 mai 1940, sur les plateaux de Cadenbronn et du Bois Bambusch, a résisté aux assauts répétés d'un adversaire fortement appuyé et l'a empêché d'entourer la ligne de résistance de la couverture. Placé brusquement, le 9 juin, en Champagne, dans une position très critique, attaqué de front et de flanc, découvert puis débordé par un puissant ennemi, a lutté avec un sang-froid, une constance et une abnégation admirables, veillant personnellement jusqu'au bout à l'exécution de l'ordre reçu de tenir coûte que coûte et communiquant à tous la farouche volonté qui le caractérise. »

 

ARNOULD Jean (1882-1964), commandant du génie du 21e corps d'armée

 

 


Citation : « A commandé le génie du 21e corps d’armée pendant les pénibles jours de retraite. A fait effectuer de nombreuses destructions qui ont gêné la marche de l’ennemi. A assuré personnellement dans des conditions très difficiles, une liaison entre son corps d’armée presque enveloppé et l’armée ; enfin, aux dernières heures, formait de ses unités des troupes combattantes pour résister aux assauts de l’ennemi. »

 

D'ARRAS Jacques-Marie-Toussaint (1881-1972), commandant de la 1re division légère de cavalerie

 

 

Citation : « Magnifique cavalier à l'âme ardente et généreuse. Après avoir pris sur la rive droite de la Meuse le contact de l'ennemi, a dû revenir sur la rive gauche en le retardant, puis a reculé pied à pied devant la progression de l'adversaire dans la trouée de Chimay. Avec les débris de sa division, a couvert successivement du 14 au 19 mai 1940, les abords d'Hirson, de Landrecies et du Cateau. S'est sacrifié enfin en même temps que la 9e division d'infanterie pour barrer la direction de Cambrai. A été fait prisonnier à son poste de commandement le 19 mai, en avant de Bohain. »

 

AUBLET Marcel-Louis-Marie (1881-1965), commandant de la 36e division d'infanterie

 

 

Citation : « Officier général de grande valeur. Fortement attaqué sur l’Aisne par des forces supérieures les 9 et 10 juin 1940, a maintenu sa position, infligé des pertes importantes à l’ennemi et fait près de 700 prisonniers. Ayant reçu ultérieurement l’ordre de se replier, a combattu, en retraite dans les conditions les plus pénibles jusqu’à l’épuisement complet de sa division. »

 

AYMES Henri-Marie-Joseph (1882-1964), commandant du 4e corps d'armée

 

 

Citation : « Commandant de corps d'armée doué d’autant de clairvoyance pour préparer ses opérations que de décision pour les exécuter. Ayant reçu l’ordre, le 27 mai 1940, de tenir la Lys pour couvrir le repli vers la mer des éléments de l’armée retirés de la bataille, et assurer le recueil éventuel des divisions encore accrochées au Sud de Lille, s’est acquitté de sa mission avec la plus grande énergie ; préparait son propre repli sur ordre du commandement, lorsque l’ennemi a attaqué et enlevé son poste de commandement. A payé ainsi de la liberté sa volonté d'accomplir son devoir jusqu'au bout. »

 

BAZOCHE Camille-Jacques-Henri (1877-1968), commandant du groupe de subdivisions de région de Rennes

 

 

BEAUFRERE Maurice-Frédéric-Gaëtan (1887-1972), commandant de la 68e division d'infanterie

 

 

Citation : « Remarquable division qui, mise sur pied après l'ouverture des hostilités avec diverses unités de défense du littoral, a, malgré la très grande diversité d'origine de ses éléments, acquis, au cours de l'hiver 1939-1940, une très grande cohésion et est devenu un instrument de combat de valeur. Engagée, dès le 10 mai, en Belgique, à l'extrême gauche des armées alliées, a, sous le commandement énergique et éclairé du général Beaufrère, pris part, avec une partie de ses forces, aux opérations dans les îles de Zélande qui lui ont coûté des pertes sensibles. Chargée, à partir du 23 mai, de la défense du secteur le plus délicat et le plus menacé de la tête de pont de Dunkerque (région Gravelines- Bourbourg) et attaquée sans cesse jusqu'au 4 juin par des forces ennemies très supérieures en nombre et en moyens, a, au prix de lourdes pertes en officiers et en hommes, tenu tête à toutes les attaques, reprenant par des contre-attaques le terrain perdu et faisant des prisonniers. N'a finalement cédé le terrain que pied à pied, pour se conformer au repli des unités voisines qui découvrait dangereusement se gauche. Est sortie, invaincue, de la bataille de Dunkerque. »

 

BEAUMONT Georges-Henri-Auguste (1883-1972), commandant du génie du 6e corps d’armée et commandant supérieur de la défense de Toul

 

 

BÉJARD Louis- Ernest (1879-1956), commandant de la 101e division d'infanterie de forteresse

 

 

BERNARD Gustave-Amédée (1884-1960), commandant l'infanterie de la 4e division d'infanterie nord africaine

 

 

BERQUET Laurent-Maurice (1881-1965), commandant l'artillerie du 13e corps d'armée

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur qui, au cours de la campagne a déployé la plus grande activité pour perfectionner l'instruction des différentes artilleries placées sous son commandement. Au cours des opérations en Alsace du 13 au 22 juin 1940, donnant l'exemple du courage personnel et de l'abnégation, a réussi à maintenir dans les unités d'artillerie du corps d'armée, l'esprit de résistance à outrance et l’ardent désir de s’employer jusqu'à épuisement des munitions. »

 

BERTIN-BOUSSU Paul-Jean-Léon (1884-1982), commandant de la 3e division d'infanterie motorisée

 

 

Citation : « Officier général de la plus haute valeur morale. Appelé en pleine bataille le 14 mai 1940 à engager sa division sur un front fortement attaqué dans la région du Mont-Dieu, a fait preuve dans l'exécution de cette mission difficile d'une volonté et d'une opiniâtreté remarquables. A tenu tête à l'ennemi avec la plus grande énergie malgré des pertes très sévères et a puissamment contribué à enrayer sa progression. Profondément débordé sur ses deux ailes, ne s'est replié que sur ordre et a réussi grâce à son habileté manœuvrière à sauver la presque totalité de sa division. »

 

DU BESSEY DE CONTENSON Stanislas-Louis-Amédée (1882-1959), commandant de la 3e brigade de cavalerie

 

 

Citation : « Officier général d'une belle intrépidité et d'un rare sang-froid. Après de rudes étapes, jeté en pleine bataille, a fait face du 5 au 12 juin 1940 aux situations les plus difficiles, disputant pied à pied le terrain à un ennemi supérieur en nombre et en matériel. En particulier le 7 juin, a tenu tête victorieusement à une violente attaque et ne s'est replié que sur ordre ; le 10 juin, coupé de ses avant-gardes par d'importants éléments motorisés, a réussi par une dure progression à pied à travers les lignes adverses, à reprendre avec les débris de sa brigade, sa mission sur l'axe assigné. »

 

BESSE Jean-Georges-René (1884-1954), commandant du secteur fortifié de Boulay puis la division de marche Besse

 

 

Citation : « N'a cessé par ses hautes qualités militaires de perfectionner la mise en état de défense de son secteur, assurant une organisation méthodique et conservant par une inlassable activité sur tout son front l'ascendant sur l'adversaire. Au cours des opérations du 14 au 20 juin 1940, a assuré avec succès la résistance sur une ligne d'eau non organisée et a su par une contre-attaque judicieuse tenir tête à un ennemi très supérieur en nombre. »

 

BEZIERS-LAFOSSE Pierre-Louis-Arthur-Marie (1880-1964), commandant de l'Infanterie de la 22e division d'infanterie

 

Proposition de citation : « Officier général qui a fait preuve dans le commandement par intérim d'une division du 10 au 15 mai 1940, de courage et d'esprit de décision. Découvert sur sa droite, puis sur sa gauche, a pris rapidement les dispositions utiles pour enrayer l'avance d'un ennemi dont les moyens en personnel et en matériel étaient écrasants. Chargé le 16 mai du commandement d'un secteur avec des moyens nettement insuffisants, a tenu jusqu'au 18 mai à 11 heures avec une belle ténacité. A été fait prisonnier à la tête de ses troupes. »

 

BLANC Paul-Auguste (1886-1968), commandant de la 240e division légère d'infanterie

 

 

Citation : « Commandant l'infanterie de la 6e division, engagée sans répit du 14 mai au 21 juin 1940, a exercé, avec un sang-froid et un courage remarquables, son commandement très souvent sous le feu direct de l'ennemi, notamment à Nepvant (17 mai), à Bronelle (22 mai), à Fosse (28 mai), à Gironville (17 juin), enfin à Thélod (21 juin) où il a personnellement dirigé, le dernier combat des ultimes forces de son infanterie, et où il est demeuré au milieu d'elles jusqu'à épuisement complet de ses moyens de lutte. »

 

BOELL Paul-Wilhelm (1883-1940), commandant de la 51e division d'infanterie

 

 

Citation : « Chef aimé et respecté de tous, a dirigé le combat de sa grande unité avec une énergie, un cran, une habileté qui l’ont maintenue en pleine cohésion jusqu’au 23 juin 1940. Parcourant au mépris du danger les endroits les plus exposés, réconfortant les combattants de premier échelon par son calme sourire dans les moments les plus tragiques a su faire de la 51e division, tant au cours des combats de Longwy (10 au 14 mai) qu’au cours de ceux de Toul (18 au 22 juin) un véritable môle de résistance contre lequel se sont brisées les attaques adverses et autour duquel se sont accrochés et reformés les débris des unités voisines. Se dépensant sans compter jour et nuit, jusqu’à l’extrême limite de ses forces, a été ainsi pour tous, cadres et troupes, un magnifique exemple d’abnégation et de ténacité. »

 

BONNASSIEUX Marie-Marcel (1883-1960), commandant de la 26e division d'infanterie

 

 

Citation : « Commandant un sous-secteur fortifié a su par l’activité déployée sur son front maintenir intacte sa couverture jusqu’au moment où le repli général a été prescrit. Dans ce repli a obtenu le meilleur rendement de ses unités, en particulier le 16 juin 1940, dans la couverture du flanc d’un corps d’armée voisin et le 18, dans la défense des passages d’une ligne d’eau non organisée. »

 

BOURRET Victor (1877-1949), commandant de la 5e armée

 

 

 

BOUTIGNON Henri-Aimé (1881-1959), commandant de la 67e division d'infanterie

 

 

BRIDOUX Eugène-Marie-Louis (1888-1955), commandant de la 41e division d'infanterie

 

 

Citation : « Superbe division, a sous les ordres de son chef le général Bridoux, aussi énergique et courageux que plein de calme et de décision, mené de durs combats les 11, 12 et 13 juin 1940 sur le Clignon et sur la Marne, puis au cours d’une longue et pénible retraite, n’a cessé de couvrir le flanc droit d’une armée voisine, recevant des attaques répétées qu’elle accueillait en faisant preuve des plus belles qualités militaires, ténacité et esprit de sacrifice. »

 

BRUSSAUX Édouard-Octave-Jules (1879-1957), commandant de la place de Metz et de la partie sud du groupement Fournier

 

 

BROWN DE COLSTOUN Émile-Louis-Gabriel (1882-1952), commandant de la 6e brigade de cavalerie

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur morale et d'une fermeté de caractère inébranlable. A donné une fois de plus sa mesure dans les combats au Sud de la Basse-Somme pour la réduction de la tête de pont d’Abbeville, puis dans les combats de la forêt de Saint-Saëns, où il a accompli une mission de sacrifice au profit du 9e corps d'armée. A été sans cesse un magnifique exemple pour ses régiments. »

 

BRUNEAU Marie-Germain-Christian (1884-1953), commandant de la 1re division cuirassée de réserve.

 

 

Citation : « Officier général des plus distingués, apôtre des chars lourds. A conduit sa division à la bataille sans avoir pu l'équiper comme il le désirait. A suppléé par son dynamisme personnel aux transmissions déficientes. S'est battu du 13 au 15 mai 1940 dans le terrain le moins indiqué pour une grande unité de chars, afin de dégager un corps d'armée bousculé. A réussi à ralentir l'ennemi en sacrifiant ses chars. Blessé en cherchent à rejoindre le commandant de l'armée. »

 

BUISSON Louis-Léon-Marie-André (1889-1955), commandant de la 3e division cuirassée de réserve et du groupement mixte des 3e DCR, 240e DLI

 

 

Citation : « Superbe chef de guerre, dont le sentiment du devoir, le moral élevé, se manifestent constamment en toutes circonstances. Du 14 au 16 juin 1940, bien que disposant seulement de quelques chars et de quelques chasseurs, débordé sur ses deux flancs, a continué à lutter contre un ennemi supérieur en nombre, arrêtant sa progression et couvrant ainsi l'arrivée de renforts. A été un exemple magnifique pour ses hommes et pour tous. »

 

BURTAIRE Maurice-Alphonse-Alfred (1883-1964), commandant du secteur fortifié de Montmédy

 

 

Citation : « Général de brigade commandant le secteur fortifié de Montmédy, par son exemple et son ascendant personnels a obtenu de sa grande unité des résultats excellents. A tenu tête à l'ennemi dans toutes les missions qui lui étaient confiées dans les combats du 14 au 20 juin 1910, malgré des pertes sérieuses. »

 

CARLES Émile-Jacques-Gabriel (1881-1943), commandant du corps d'armée colonial

 

 

Citation : « Après avoir, les 9 et 10 juin, en Argonne, brisé de violentes attaques d'un ennemi disposant de moyens considérables et lui avoir infligé de lourdes pertes, a dû, en raison de la rupture du front français en Champagne, conduire du 11 au 23 juin une longue retraite dans des conditions particulièrement difficiles sur l'Aisne, sur la Saulne, sur la Meuse et dans la région de Mirecourt. Constamment débordé sur sa gauche a eu à faire face à la fois à des attaques venant du Nord, de l'Ouest, puis du Sud. Au cours de cette difficile manœuvre, gardant tout son sang-froid et sa lucidité d'esprit, a su conserver la cohésion de l'important groupement de forces qu’il avait sous ses ordres (quatre divisions d'infanterie et deux brigades de cavalerie) et tenir en respect, faisant preuve d'une ténacité et d'une activité qu'aucun revers n'a réussi à abattre et qui ont valu l'admiration de l'adversaire. »

 

CASPAR Marie-Albert (1877-1953), commandant l'artillerie de la 11e région

 

 

 

CHAMPON Pierre-Louis-Célestin-Michel (1882-1940), commandant du 12e corps d'armée

 

 

Citation : « Dans la période de combats acharnés du 15 au 20 juin 1940, a conduit la résistance de ses troupes d’une façon magnifique. »

 

CHANOINE Marie-Jacques-Henri (1882-1944), commandant de la 5e division légère de cavalerie

 

 

Citation : « 5e division légère de cavalerie. Grande unité nouvellement formée qui, animée par l'énergie, l'activité et l'exemple de son chef, le général Chanoine, a fait preuve des plus belles qualités guerrières. Engagée du 10 au 12 mai 1940 dans l'Ardenne belge, du 13 au 14 dans la vallée de la Bar au Sud de Sedan, du 15 au 17 mai sur l'Aisne-de- Rethel, du 18 au 22 mai en Argonne, elle a rempli toutes les missions qui lui ont été confiées sans la moindre défaillance, malgré l'absence de repos et malgré des pertes sévères : 30 officiers, 1000 hommes et la moitié de son matériel blindé. Malgré cet affaiblissement numérique, dirigée à marches forcées sur la Basse-Somme, elle est entrée en ligne dès le 25 mai et, avec autant d'esprit offensif que de méthode, a pris part aux opérations menées contre des forcés très supérieures en nombre et en armement. »

 

CHASTANET Jean-Laurent (1882-1973), commandant du secteur fortifié de Rohrbach

 

 

Citation : « Officier général d’une expérience consommée. A su, dans les circonstances les plus douloureuses, maintenir intacts l’esprit combatif, le moral et l’énergie de sa troupe. A obtenu d’elle des sacrifices qui n’ont pas été vains, puisqu’ils ont ajouté à la gloire de l’armée française. »

 

CHAULARD Lucien- Jean-Baptiste-Isidore (1879-1959), commandant l'artillerie de la 6e division d'infanterie coloniale

 

 

Citation : « Calme et doué du plus grand sang-froid, a effectué de nombreuses reconnaissances dans des circonstances difficiles tant pour préparer ou contrôler l’action de l’artillerie que pour vérifier la liaison infanterie-artillerie. S’est signalé particulièrement au cours d’attaques rapprochées les 14 et 15 juin 1940. »

 

CHODERLOS DE LACLOS Marie-Joseph-Gaston-Henri (1878-1970), commandant du groupe de subdivisions de région de Clermont Ferrand

 

 

COANET Eugène-Marcel (1879-1969), directeur du service de l'intendance du 42e corps d'armée de forteresse

 

 

CONDÉ Charles-Marie (1876-1945), commandant de la 3e armée et commandant des armées de l’Est encerclées

 

 

CORADIN Louis-Gustave-Alphonse (1881-1949), commandant de la 54e division d’infanterie

 

 

Citation : « Officier général de très haute valeur morale, qui s'est imposé dans sa division par ses brillantes qualités de chef, un sens tactique très aiguisé, une grande force de caractère et une activité exemplaire. Dans les journées difficiles du 17 au 21 juin 1940, a réussi à maintenir dans sa division l'esprit de résistance à outrance contre des forces très supérieures. S'est défendu lui-même dans son poste de commandement jusqu'à épuisement des munitions. »

 

 

COUSSE Édouard-Sylvain (1878-1944), commandant de la 104e division d'infanterie de forteresse

 

 

Citation : « La 104e division d'infanterie de forteresse, commandée par le général Cousse, comprenant : le 42e RIF commandé par le colonel Fonlugt, le 28e RIF commandé par le lieutenant-colonel Roman, le 242e RI commandé par le lieutenant-colonel Bouchon, le 10e bataillon de chasseurs pyrénéens, commandé par le commandant Miallet, la 1re batterie du 1er groupe du 170e RAP, les équipages d'ouvrages du CIDF, la 229e compagnie du génie. Attaquée le 15 juin 1940 par des forces ennemies d'une considérable supériorité numérique, ayant subi les bombardements les plus puissants d'artillerie et d'aviation, sachant qu'elle ne pourrait recevoir dans la journée aucun renfort, a reçu tous les assauts dirigés contre elle avec le plus mâle courage et avec un héroïsme s'inspirant des plus pures traditions de la race française. A défendu pied à pied ses casemates et ses emplacements de combat non bétonnés. A exécuté de nombreuses contre-attaques avec ses groupes francs el de petits éléments prélevés sur les garnisons des ouvrages et s'est surpassée en appliquant malgré les plus durs sacrifices la consigne qui lui avait été donnée : Tenir. »

 

CRUCIANI Alphonse-Louis (1879-1972), commandant l'artillerie de la 1re division d'infanterie coloniale

 

 

DAINE Albert-Joseph (1885-1965), commandant de l'artillerie du 5e corps d'armée

 

 

Citation : « Brillant officier général, d'une ardeur et d'une bravoure remarquables. Pendant les premiers jours des opérations de Belgique, à partir du 11 mai 1940, s'est prodigué sur le champ de bataille dans la région de Namur pour coordonner l'action de ses groupements d'artillerie et en a obtenu le meilleur rendement. »

 

DAME Pierre (1887-1940), commandant de la 2e division d'infanterie nord-africaine

 

 

Citation : « Magnifique commandant de division qui a su communiquer à tous le splendide idéal dont il était lui-même animé. D’une activité jamais ralentie, toujours sur la brèche, a dirigé avec une rare maîtrise l’instruction de ses cadres et de ses troupes. S’est superbement battu en Belgique comme dans le Nord de la France, barrant énergiquement la route à l’ennemi particulièrement agressif et supérieur en nombre, lui faisant subir de lourdes pertes. A donné en toutes circonstances l’exemple du courage, du sang-froid, de la maîtrise de soi. »

 

DARDE René-Albert (1884-1961), commandant de la 17e division d'infanterie légère

 

 

Citation : « Du 9 au 18 juin 1940, à la tête de sa division que les péripéties d'une bataille précédente avait réduit considérablement, a participé aux opérations d’un corps d’armée improvisé qui a d’abord disputé à l’ennemi les débouchés ouest et sud d’un grand fleuve, puis manœuvré en retraite jusqu’au moment de se voir disloqué et en partie investi par les colonnes motorisées et blindées de l’ennemi. A fait preuve dans cette période d'épreuves ininterrompues, d'une égalité d’âme, d’une justesse de vues, d'un souci de la liaison et d'un dévouement exemplaires. »

 

 

DECHARME Pierre-Nicolas-Louis (1881-1956), commandant de la 35e division d'infanterie

 

 

Citation : « Officier général de grande valeur, a formé, instruit et conduit au combat la 35e division qui s'est montrée unité de grande valeur. Sur le front de l'Aisne a été l'organisateur puis l'animateur d'une résistance qui a tenu en échec pendant 15 jours un ennemi mordant et très supérieur en nombre. Par la suite a dirigé remarquablement la retraite de sa grande unité accomplissant le 16 juin 1940 une mission de sacrifice qui a sauvé le 21e Corps. A maintenu le moral et la force combative de sa division jusqu'au bout. »

 

DÉCHAUX Louis-Léon (1883-1954), commandant l'artillerie du 12e corps d'armée

 

 

DELAISSEY François-Claude-Philippe (1881-1955), commandant de l'infanterie de la 35e division d'infanterie

 

 

Citation : « Commandant d'infanterie divisionnaire remarquable, sans cesse sur la brèche, animateur de ses régiments. A donné toute sa mesure au cours de la bataille défensive menée du 25 mai au 10 juin 1940 dans la région du bois de Sy, puis au cours de la difficile manoeuvre en retraite du 10 au 16 juin et en particulier le 16 juin dans la région Chaumont-sur-Aire - Pierrefitte où la résistance acharnée de son infanterie permit aux unités voisines d'échapper à l'étreinte ennemie. »

 

DIDELET Henri-Antoine (1886-1945), commandant de la 9e division d'infanterie

 

 

Citation : « Le 10 mai 1940 a, grâce à ses habiles dispositions, amené sa division en Hollande avec le minimum de pertes, malgré les attaques de l’aviation ennemie et a tenu avec succès les abords de Turnhout. Retiré du front d’Anvers dans la nuit du 14 au 15 mai, est intervenu dès le 16 dans la forêt de Nouvion. A tenu sans faiblir, le 17 et le 18, le canal de la Sambre à l’Oise sur un front de 20 kilomètres arrêtant les attaques répétées de l’ennemi et lui infligeant des pertes sévères. A été fait prisonnier à son poste de commandement, le 19 mai, après avoir intégralement rempli la mission qui lui était confiée et avoir été blessé à la tête de ses hommes. »

 

DIDIO Pierre-Désiré-Robert (1880-1955), commandant de la 105e division d'infanterie de forteresse

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur, fortement pénétré des plus belles traditions d’abnégation et d’héroïsme qui font l’honneur de notre armée. Le 18 juin 1940, au matin, alors que, conformément aux ordres, il repliait, sur la crête des Vosges, sa division, le village où était installé son poste de commandement ayant été très sérieusement menacé par des forces motorisées, a donné ses ordres avec beaucoup de sang-froid, puis a quitté le dernier son poste avec une section d’escorte, s’imposant par sa crânerie simple et superbe à l’admiration de la population alsacienne. »

 

DUBUISSON René-Paul (1879-1964), commandant supérieur de la défense de Verdun et du groupement Dubuisson

 

 

DUPLESSIS LE SOURD Sigismond-François-Georges (1877-1971), commandant supérieur de la défense de Verdun

 

 

DURAND André-Joseph-Adrien (1888-1977), commandant de la 40e division d'infanterie

 

 

Citation : « Grande unité formée en majeure partie avec des éléments ayant pris part à l’expédition de Norvège, la 40e division d’infanterie, sous les ordres du général Durand (A.-J.-A.) s’est distinguée par sa vaillance et son opiniâtreté au cours de la bataille de la Somme en juin 1940. Engagée le 5 juin, a tenu tête les 5, 7 et 8 juin entre la Somme et la Bresle, à des forces allemandes importantes appuyées par des chars nombreux et une aviation puissante. A subi de lourdes pertes au cours de cette action valeureuse. »

 

DURAND Pierre-Servais (1883-1956), commandant de l'artillerie du 9e corps d'armée

 

 

DURON Amédée (1881-1949), commandant de la 30e division d'infanterie alpine

 

 

Citation : « A la tête de sa division, dont il avait su faire une unité solide, tenace, ardente, a lutté énergiquement, du 15 au 20 juin 1940, contre un ennemi acharné. A défendu pied à pied les positions dont la garde lui étaient confiée. »

 

ECHARD Eugène-Raphaël (1880-1961), commandant de la 52e division d'infanterie

 

 

Citations : « Officier général de valeur. Commandant une division de formation en a fait une très bonne unité de guerre. Le 14 juin 1940, attaqué sur tout son front, dans la trouée de la Sarre par un ennemi très supérieur en nombre et dont l'opération était préparée depuis plusieurs semaines, a maintenu intégralement sa position de résistance. Par la suite, ayant reçu l'ordre de manœuvrer en retraite, a conduit sa manœuvre avec un grand sens tactique, du calme, de l'énergie. Payant sans cesse de sa personne en première ligne, a maintenu élevé le moral de ses troupes pendant huit jours de combat ininterrompu. Le 22 juin, lorsqu'il fallut déposer les armes, opposait encore à l'ennemi un front cohérent, des troupes fatiguées, décimées, mais résolues comme leur chef à se battre jusqu'au bout. »

 

FAGALDE Marie-Bertrand-Alfred (1878-1966), commandant du 16e corps d'armée

 

 

Citation : « Brillant commandant de corps d’armée, le 10 mai 1940 a porté son corps d’armée d’un bond au sud d’Anvers. Chargé le 18 mai du commandement de toutes les troupes françaises opérant à l’extrême aile gauche du dispositif allié ; s’est acquitté de cette mission avec maîtrise, menant à bien une retraite difficile jusqu’à la tête de pont de Dunkerque dont il a assuré la défense avec une énergie farouche, rendant ainsi possible l’embarquement de l’armée britannique et d’une partie importante de l’armée française des Flandres. Ne s’est embarqué que sur ordre avec les derniers éléments. »

 

FALVY Maurice-Émile (1888-1970), commandant de la 3e division d'infanterie coloniale

 

 

Citation : « Chef animé du plus haut sentiment du devoir qui a su obtenir de sa grande unité des efforts allant jusqu'au sacrifice complet pour l'exécution des missions qui lui étaient confiées. A dominé l'ennemi dans tous les combats qu'il a livrés du 14 au 20 juin 1940. »

 

FEDARY Paul (1880-1951), commandant de l’artillerie de la 8e armée

 

 

FLAVIGNY Jean-Alphonse-Louis-Robert (1880-1948), commandant du 21e corps d'armée

 

 

Citation : « Chef énergique et résolu, a conduit en juin 1940, en luttant pied à pied, une longue et difficile retraite qui lui était prescrite. Constamment débordé par l'ennemi qui avait rompu l'armée voisine, finalement entouré avec les débris de son corps d'armée sur la colline de Vaudémont, a résisté jusqu'à la dernière extrémité. »

 

DE FONTANGES Géraud-Maurice Marie-Joseph (1882-1967), commandant de l'artillerie du 6e corps d’armée

 

 

Citation : « Officier général de la plus haute valeur morale, militaire et technique. A assuré au cours des opérations de repli du corps d'armée, la coordination des actions d'artillerie au meilleur profit de la troupe. Les 17 et 18 juin 1940, en particulier, se dépensant sans compter, a pris les dispositions les plus judicieuses pour appuyer et soutenir la défense de la position du corps d'armée le long de la ligne d'eau Moselle-canal de jonction-Meurthe. »

 

FOURNIER Henri (1877-1945), commandant de la 20e région militaire et du groupement Fournier

 

 

FRANCOIS Henri-Nicolas (1882-1958), commandant de la 70e division d'infanterie

 

 

Citation : « A combattu avec succès dans les Vosges, à la tête de sa division dont il avait su faire une unité solide, tenace, ardente, puis a lutté énergiquement sur la Moselle du 15 au 20 juin 1940, contre un ennemi acharné. A défendu pied à pied les positions dont la garde lui était confiée. »

 

FREBILLOT René-Charles-Henri (1879-1973), commandant du camp de Coëtquidan

 

 

FRÉNAL Paul-Gilbert-Eugène (1881-1955), commandant de l'artillerie du 11e corps d'armée

 

 

Citation : « Artilleur de grande classe, ayant fait ses preuves aussi bien en France qu'au Maroc. Du 14 au 18 mai 1940, a réussi à maintenir en action l’artillerie d'un corps d'armée dont les divisions cédaient devant les chars ennemis. A pris le commandement du corps d'Armée en l'absence " du titulaire pour interdire à l'ennemi la forêt de Mormal. Fait prisonnier en cherchant à gagner Cambrai le 19 mai. »

 

FULCRAND Edgard-Louis-Marcel (1881-1955), directeur du service de santé du 21e corps d’armée

 

 

GAILLIARD Émile-Henry (1882-1961), commandant de la 1re brigade de cavalerie

 

Citation : « Officier général qui vient de donner la mesure de ses qualités de chef. Appelé à réaliser, au cours d'une action retardatrice, une liaison délicate entre deux grandes unités aux prises avec l'ennemi, s'est acquitté de cette tâche avec beaucoup d'habileté; Engagé ensuite dans une nouvelle manœuvre en retraite contre un adversaire mordant et supérieur en nombre, a nettement dominé la situation en donnant, sur le terrain même du combat, des ordres immédiats qui ont permis aux éléments au combat de se décrocher en temps voulu après avoir infligé de lourdes pertes à l'assaillant. A, en toutes circonstances, fait preuve d'un remarquable sens des réalités et d'une inaltérable confiance. »

 

GASTEY Paul-Constant-Amédée (1881-1957), commandant de la 2e division légère de cavalerie

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur morale. Le 10 mai 1940 a poussé profondément en Belgique un groupement de toutes armes et atteint tous les objectifs qui lui avaient été assignés, puis au cours d'une action retardatrice de trois jours, exécutée dans un ordre parfait malgré l'étendue du front qui lui était confié, a ralenti pied à pied un ennemi mordant et disposant de nombreux engins blindés. N'a pas hésité, quoique engagé dans une situation difficile, à mettre ses réserves à la disposition d'un groupement voisin gravement menacé, lui permettant ainsi de se dégager et assurant le succès de la manœuvre générale. »

 

GIBERT Pierre-Marius-Ernest (1885-1967), commandant da la 6e division d'infanterie coloniale

 

 

Citation : « Officier général de valeur qui a pris le commandement d'une division le 11 juin 1940, dans des conditions extrêmement difficiles et l'a assuré avec distinction au cours de violents combats et pendant un repli fort délicat. »

 

GILLARD Victor-Jean-Edmond - 1878-1968), adjoint au commandant de la 11e région

 

 

GIMPEL Gaston, commandant du génie de la 3e armée (1883-1950)

 

 

GIRAUD Henri-Honoré (1879-1949), commandant de la 9e armée

 

 

Citation : « Chef de guerre dont la hardiesse et la bravoure éclatante se sont maintes fois affirmées tant au cours de la guerre de 1914-1918 qu'au Maroc. Le 10 mai 1940, à l'appel de la Belgique et des Pays-Bas, a porté d'un bond la 7e armée dans la région de Dunkerque jusqu'au Nord d'Anvers, dans les iles de Zélande et au cœur du Brabant Hollandais, n'abandonnant ensuite ce terrain que pas à pas sous la pression d'un ennemi très supérieur en nombre. Le 15 mai, en raison de son prestigieux ascendant sur les troupes, a été désigné pour prendre le commandement de la 9e armée qui fléchissait sous le nombre et la puissance de l'armement de l'adversaire. Galvanisant les unités par sa présence, vivant au milieu d'elles, sans souci des bombardements, circulant au travers des éléments ennemis, organisant lui-même la défense des points d'appui, animant tout le monde de sa flamme, a réussi pendant quelques jours à faire tête aux assauts des divisions blindées allemandes, leur infligeant des pertes sévères. A été fait prisonnier au milieu du dernier centre de résistance de son armée. »

 

GIROL Louis Germain (1878-1965), commandant supérieur de la défense de Belfort

 

 

DE GIRVAL Marie-Charles-Henri (1881-1961), commandant du secteur fortifié de Faulquemont

 


GOUDOUNEIX Marie Jean-Georges (1881-1966), adjoint au préfet maritime de Cherbourg

 

 

Citation : « Chargé, au mois de mai, de l'organisation de la défense terrestre du Cotentin, a été l'âme de cette défense qui, malgré la médiocrité des moyens disponibles, a pu résister pendant plus de 36 heures à un adversaire très supérieur en nombre et en matériel, et lui infliger des pertes sérieuses. »

 

GOURSOLAS Antoine-Marie-Gabriel (1881-1950), directeur du service de santé de la 8e armée

 

 

GRIVEAUD Charles (1877-1956), commandant de la 11e région militaire (Nantes)

 

 

GUITRY Jean-Marcel-Robert (1874-1941), commandant de la 10e région militaire (Rennes)

 

 

HANLY Maurice-Eugène-Marcel-Joseph (1881-1961), commandant l'artillerie du 42e corps d'armée de forteresse

 

HÉMELOT Georges-Adolphe (1879-1953), commandant de la subdivision de région d'Arras

 

 

HUBERT Louis-Eugène (1880-1966), commandant du 20e corps d'armée

 

 

Citation : « Commandant de corps d'armée hors de pair, déjà cité au début de la campagne pour son activité et son courage personnel. Attaqué le 14 juin 1940 en Sarre, sur tout son front, par un ennemi supérieur en nombre et en moyens, lui a infligé une défaite sévère. Puis, conformément aux ordres reçus, a manœuvré en retraite du 15 au 21 juin, menant sans trêve de violents combats et restant chaque jour, grâce à son impulsion personnelle et au rayonnement de son calme et énergique résolution, maître de son terrain et de sa manœuvre. »

 

IHLER Marcel (1880-1975), commandant du 9e corps d'armée

 

 

Citation : « Chargé le 1er juin 1940 de réunir au Sud de la Somme, au contact mêmes des forces ennemies ayant déjà établi des têtes de pont au Sud de la rivière, des divisions dont plusieurs étaient déjà éprouvées par des combats et des mouvements incessants depuis le 10 mai, a agi avec activité, décision et calme, en particulier le 5 et le 6 juin pendant les violentes attaques d’un corps cuirassé allemand au Sud et au Sud-Ouest d'Amiens. Dans la journée du 7 juin, ayant dû par trois fois déplacer précipitamment son poste de commandement devant la menace très rapprochée des éléments blindés ennemis, a conservé le sang-froid, la maîtrise de ses nerfs, la faculté de décision caractéristiques du vrai chef dans les circonstances critiques. Séparé d'une de ses divisions, a pu réunir à l’Ouest de la Bresle la plus grande partie de son corps d’armée. »

 

JENOUDET Charles-Léon (1885-1972), commandant de l'infanterie de la 1re division d'infanterie motorisée.

 

 

JUIN Alphonse-Pierre (1888-1967), commandant de la 1re division d'infanterie motorisée

 

 

Citation : « Général commandant une division motorisée, s'est affirmé au cours des opérations de la 1re armée, comme un chef et un manœuvrier hors de pair. A Gembloux, dès la prise de contact, a repoussé un ennemi particulièrement agressif, en lui infligeant les plus lourdes pertes. Au cours de la retraite ordonnée par le haut-commandement, placé à l'extrême saillant du dispositif, s'est dégagé par trois fois, dans des circonstances particulièrement difficiles. Au cours de l'ultime bond qu'il devait accomplir, accroché par l'ennemi sur un flanc découvert par la rupture d'une grande unité encadrante, s'est enfermé dans Lille et a offert à l'ennemi une résistance poussée jusqu'à l'usure complète de toutes ses munitions. A fait de sa division, la 15e DIM, une grande unité qui mérite d'être citée en exemple pour son habileté manœuvrière, sa ténacité et le moral élevé qui l'a toujours animée. »

 

JUNQUET Henri-Xavier-Joseph (1884-1952), directeur du service de santé du 20e corps d’armée

 

 

KELLER Pierre-François-Louis (1884-1981), commandant de la 42e division d'infanterie

 

 

Citation : « La 42e division d'infanterie, sous les ordres du général Keller, commandant sur un front de 80 kilomètres, avait reçu l'ordre de défendre l'Ailette et l'Aisne sans esprit de recul. Elle l'a fait généreusement les 5, 6, 7, 8, 9 et 10 juin 1940 au cours de très durs combats contre un ennemi très supérieur en nombre, poussant l'esprit de sacrifice à sa dernière limite. »

 

LANQUETOT Pierre-Louis-Félix (1880-1974), commandant de la 21e division d'infanterie et de la défense du secteur de Boulogne

 

 

Citation : « Officier général de la plus haute valeur morale qui n'a cessé depuis le début de la campagne, d'être pour sa division un exemple vivant du devoir. A déployé en Belgique et dans le Nord de la France les plus belles qualités militaires de commandement. Encerclé dans Boulogne avec une faible partie de sa division par des unités blindées allemandes très supérieures en nombre et en moyens, a résisté jusqu'à la dernière limite avec la plus belle énergie et le plus magnifique courage à des assauts répétés et n'a cédé qu'après avoir conduit lui-même, avec une poignée d'hommes une dernière tentative de sortie. »

 

LAURE Auguste-Marie-Émile (1881-1957), commandant de la 8e armée

 

 

Citation : « Commandant d’un corps d’armée en Lorraine depuis le début de la campagne, a déployé une ardeur passionnée à l’organisation de son secteur et au développement de l’esprit combattif de ses troupes ; Recevant le 22 mai 1940 le commandement de l’armée chargée de la défense de la Haute-Alsace, a, tant dans la préparation que dans la conduite de la bataille de juin 1940, fait preuve d’un jugement et d’une activité remarquables. Attaqué en même temps de front et a revers, a fait face à la situation critique dans laquelle s’est rapidement trouvée son armée avec une ténacité et une énergie qu’aucune difficulté n’a réussi à abattre, tentant de rompre l’encerclement ennemi par une contre action, animant de sa volonté de résistance les éléments de son QG avec lequel il avait fait organiser la défense de la Bresse. A été fait prisonnier le 22 juin, résistant jusqu’au bout les armes à la main, comme il l’avait prescrit à son armée. »

 

LE BLEU Paulin-André-Jean (1879-1962), commandant du groupe de subdivisions de région de Vannes

 

 

LESCANNE Fernand-Joseph-Louis (1877-1960), commandant du 43e corps d’armée de forteresse

 

 

Citation : « Dans la période de combats acharnés du 15 au 20 juin 1940, a conduit la résistance de ses troupes d’une façon magnifique. »

 

LEVY René (1879-1958), directeur du service de l’intendance de la 3e armée

 

 

LINDNER Henri-Georges (1886-1972), commandant du génie du 9e corps d'armée

 

 

LOIZEAU Lucien (1879-1978), commandant du 6e corps d'armée

 

 

Citation : « Après avoir dirigé avec une activité et une habileté remarquable la mise en état de défense du front qui lui était confié en Lorraine, et les nombreuses opérations de détail qui s’y sont déroulées depuis la déclaration de guerre jusqu’en juin 1940, a conduit avec une énergie et un sens tactique qui ne se sont pas démentis un seul instant, dans les conditions les plus difficiles, sur une profondeur de 160 kilomètres, la manœuvre en retraite qui lui était prescrite. Entouré par l’ennemi a lutté jusqu’à la dernière extrémité, soutenant par son exemple les troupes de première ligne et payant de sa personne au milieu d’elles. »

 

LUCIEN Auguste Eugène (1887-1965), commandant de la 6e division d'infanterie

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur ayant sur ses troupes un ascendant certain. A conduit à la bataille avec vigueur sa division engagée dans des conditions difficiles et en pleine action. A su bloquer les assauts de l’assaillants et conserver le terrain confié à sa garde. »

 

MAILLARD Marie-Michel-Gustave-Louis (1882-1958), commandant de la 5e brigade de cavalerie

 

 

MALIVOIRE FILHOL DE CAMAS Paul-René (1879-1965), commandant de la 1re division légère d'infanterie

 

 

Citation : « Officier général d'une grande valeur morale et professionnelle. Commandant de la 1re division d'infanterie motorisée depuis le 20 juin 1937, en avait fait un splendide objet de guerre. A pris part avec sa division à la campagne de Belgique et à celle des Flandres, au cours desquelles cette grande unité, sans jamais se laisser entamer, a énergiquement et parfois victorieusement contenu la poussée ennemie, notamment sur la Dyle, sur l'Escaut, et autour de Lille. 

 

MARTIN GALLEVIER DE MIERRY Jean (1880-1965), commandant de la 56e division d'infanterie

 

 

Citation : Juin 1940 -texte non retrouvé.

 

MASSON BACHASSON DE MONTALIVET Jean-Georges-Henri 1880-1967), commandant de l'artillerie de la 1re armée

 

 

Citation : « Officier général de la plus haute valeur. Au cours des opérations en Belgique et dans le Nord, a fait preuve de la plus magnifique énergie pour assurer le ravitaillement en munitions de la 1re armée. Grâce aux mesures judicieuses prises dans des circonstances exceptionnellement difficiles, notamment dans les derniers jours de combats du 24 au 28 mai 1940, a réussi à faire distribuer toutes les munitions disponibles. Après avoir ordonné la mise en route de son personnel sur les points d’embarquement fixé, est resté volontairement auprès du commandant de l’armée. »

 

MAST Charles-Emmanuel (1889-1977), commandant de la 3e division d'infanterie nord africaine

 

 

Citation : « Officier général d'une rare distinction qui a remarquablement commandé sa division dans des circonstances particulièrement difficiles à tous égards et en a obtenu jusqu'au bout des efforts et des résultats magnifiques. Beau caractère de chef. »

 

MELLIER Albert-Raymond (1886-1971), commandant de la 1ere division marocaine

 

 

Citation : « Après avoir commandé sa division de la manière la plus brillante dans de nombreux combats en Belgique et dans le Nord entre le 10 et le 25 mai 1940, a donné les jours suivants toute la mesure de ses qualités exceptionnelles dans la dure période qui s’est écoulée jusqu'au 31 mal autour de Carvin et de Lille. Sans se laisser décourager un instant par la supériorité de l'adversaire et la rupture de ses communications, bientôt suivie d'un encerclement total, a lutté jusqu'à la dernière minute, a pris le commandement des éléments dispersés d'autres grandes unités qui se trouvaient autour des débris de sa division, a fait des tentatives désespérées pour se dégager, a infligé des pertes sévères à l’ennemi dans de violents combats de rues et n'a été fait prisonnier au milieu de ses troupes que lorsque toute résistance est devenue impossible, après avoir refusé les sommations de se rendre transmises par parlementaires et tracts d'avions. »

 

 

MENJAUD Henri-Jules-Alexis-Marie (1879-1955), commandant de l’artillerie de la 3e armée

 

 

Citation : « Artilleur de grande classe, beau caractère de soldat et de chef qui sont commandant d'armée pouvait avoir de confiance absolue. A fait preuve pendant toute la guerre, et jusque dans les circonstances les plus critiques des dernières semaines, en juin 1940, des plus belles qualités techniques et militaires, payant sans cesse de sa personne pendant le repli difficile des armées en Lorraine et en Alsace. »

 

MENU Charles-Léon-Ferdinand (1881-1972), commandant l'artillerie du 44e corps d'armée de forteresse

 

 

Citation : « Officier général énergique. A eu au cours des combats de juin 1940 dans les Vosges, la plus belle attitude. Son artillerie ayant été passée à un CA voisin, a participé avec les officiers et les hommes de son état-major à la défense des quartiers généraux de l’armée et du corps d'armée à la Bresse le 21 juin 1940. »

 

MESNY Gustave-Marie-Maurice (1886-1945), commandant de la 5e division d'infanterie nord-africaine

 

 

Citation : « Officier général d'une bravoure héroïque et légendaire qui a été l'âme et le modèle de sa division pendant toutes les opérations de Belgique et des Flandres, du 1er au 30 mai1940. Dans le repli sur Charleroi, dans les opérations de la forêt de Mormal, et dans celles qui ont suivi jusqu'aux combats du ruisseau des Doms, a assuré la conduite de sa grande unité, dont il venait de prendre le commandement inopinément, avec une maîtrise de soi, un calme et une compétence qui n'avait d'égal que son courage personnel. »

 

MISSEREY Georges-Henri-Jean-Baptiste (1879-1968), commandant du 13e corps d'armée et de la partie nord du groupement Fournier

 

 

Citation : 1943 -texte non retrouvé.

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MOLINIÉ Jean-Baptiste-Emmanuel (1880-1971), commandant de la 25e division d'infanterie motorisée et du groupement Molinié

 

 

Citation : « Commandant une division d'infanterie qu’il avait su remarquablement instruire pendant l’hiver, l’a conduite à partir du 10 mai 1940 en Hollande avec une rare maîtrise. Engagé en avant de Breda avec une division légère mécanique, a retardé pas à pas la progression d’un ennemi très supérieur en nombre. Le 13 mai, en particulier, par une brillante contre-attaque avec chars, a dégagé complètement le front nord d’Anvers et permis le retour en ordre, à l’intérieur du camp retranché, de tous les éléments français chargés d’assurer la liaison avec l’armée hollandaise. Appelé le 21 mai dans la région de Douai, a mené dès le 22 mai une brillante attaque en direction de Cambrai, mais s’est trouvé rapidement dans la situation la plus critique, encerclé au sud de Lille par des forces supérieures. Sans se laisser décourager, a pris le commandement des divisions entourées comme la sienne, a fait une contre-attaque désespérée pour se dégager. N’ayant pas réussi, a lutté pied à pied pendant plusieurs jours pour les faubourgs de Lille et n’a déposé les armes qu’après avoir épuisé toutes ses munitions, obtenant les honneurs de la guerre d’un ennemi qui a rendu hommage à sa splendide résistance. ».

 

MONNIOT Lucien-Émile-Eugène (1882-1953), commandant l'infanterie de la 25e division d'infanterie

 

 

Citation : « Officier général qui n'a cessé d'offrir le modèle accompli de la conscience et du devoir militaire. Au cours des opérations de mai 1940, a témoigné de belles qualités de sang-froid et d'initiative intelligente en particulier comme commandant des avant-gardes motorisées de la division lancée en Hollande jusque dans la région de Breda. Après s'être ensuite distingué lors de l’engagement de la division dans la région d'Arras, a été envoyé, le 27 mai, sur la Lys pour y constituer un échelon de repli. Ayant pu gagner Dunkerque avec quelques centaines d'hommes, a refusé de s'embarquer avec eux, tenant à partager le sort de la majorité de son infanterie. »

 

MORTEMARD DE BOISSE René Jacques (1887-1977), commandant de la 62e division d'infanterie

 

 

Citation : « Placé à la tête de la 62e division au moment où l'armée recevait l'ordre d'abandonner la région fortifiée, a reçu du général commandant l'armée la mission difficile d'assurer par les cols des Vosges, la protection de la droite de l'armée en retraite et sa liaison avec la 8e armée. A rempli brillamment sa mission en combattant pied à pied et en donnant à ses unités l’exemple de ténacité et de bravoure. A continué la lutte jusqu'au bout, même après la suspension d'armes conclue par le commandant du groupe d'armées. »

 

MOULIN Georges-Saint Ange (1880-1966), commandant de la 11e brigade légère mécanique

 

 

Citation : « Officier général d’une très haute valeur morale ayant donné en toutes circonstances l’exemple d’un calme et d’un sang-froid imperturbables ; doué d’une personnalité très accusée et prenant ses responsabilités avec beaucoup de cran. Disparu avec son général de division en organisant des points d’appui pour retarder l’avance ennemie malgré les menaces d’encerclement. »

 

MUSSE Félix-Joseph (1883-1964), commandant de la 4e division d'infanterie

 

 

NICOLET Pierre-Léon (1880-1961), prévôt de la 5e armée

 

 

PARVY Maurice-René-Pierre (1883-1956), commandant de la 63e division d'infanterie

 

 

Citation : « Brillant chef de guerre, a fait preuve pendant la campagne 1939-1940 des plus éminentes qualités militaires. A en particulier, assuré le commandement sa division avec une très grande énergie alors qu’elle se trouvait dans une situation des plus critiques. Ayant reçu la mission d’agir en action retardatrice sur la seule voie de retraite encore utilisable, s’en est acquitté de la façon la plus remarquable. Placé à la plus extrême arrière-garde au contact même d’un adversaire particulièrement agressif, a été amené à prendre personnellement une part active à une lutte sans issue mais poursuivie jusqu’au bout, au prix de pertes sévères, avec le plus noble esprit d’honneur et de devoir. »

 

PELLION Charles-Eugène-Ladislas-Louis (1883-1964), commandant de l'artillerie de la 10e armée

 

 

PERNIN Jean-Louis (1882-1969), directeur du service de santé du 12e corps d'armée

 

 

PERRAUD Henri-Gilbert-Antoine (1881-1976), commandant de la 58e division d'Infanterie

 

 

PERRIGNON DE TROYES Alexandre-Jules-Arsène-Paul (1883-1940), directeur du service de l'intendance du 4e corps d'armée

 

 

PICARD-CLAUDEL Lucien Albert (1881-1956), commandant du groupe de subdivisions de région de Brest

 

 

PIQUET Pierre-Émile-Gabriel (1881-1964), prévôt de la 3e armée

 

 

PLANCHE Ernest-Étienne (1882-1981), commandant du génie de la 10e armée

 


POISOT Louis-Gustave-Abel (1881-1946), commandant du secteur fortifié de Thionville et de la division de marche Poisot

 

 

Citation : « A assuré la mise en état de défense de son secteur fortifié avec une activité et une méthode qui ont porté leurs fruits au moment où l’ennemi ayant prononcé de violentes attaques sur son front n’a pu entamer la ligne de résistance. Commandant ensuite une division de marche du 14 au 20 juin, s’est distingué dans la défense des passages de la Moselle, repoussant pendant 48 heures toutes les attaques adverses. »

 

PORTZERT François-Arthur (1877-1947), commandant de la 102e division d'infanterie de forteresse

 

 

Citation : « Officier général d’une haute valeur morale, animé par une conscience inébranlable de son devoir. Commandant, en mai 1940, une division sur la Meuse, a fait preuve, malgré la situation tragique dans laquelle les événements placèrent cette division, d’une courageuse activité et d’une grande énergie de caractère, en se conformant sans faiblesse à l’esprit des instructions qu’il avait reçues, et en luttant jusqu’à l’extrême limite de ses forces. »

 

PRIOUX René-Jacques-Adolphe (1879-1953), commandant de la 1re armée

 

 

Citation : « Après avoir brillamment commandé le corps de cavalerie au début des opérations de mai 1940 en Belgique, a pris le commandement de la Ire armée dans une situation critique. Au moment du repli de son armée sur Dunkerque, a tenu à rester avec les grandes unités chargées de couvrir la retraite et l’embarquement de l’armée et à partager leur sort donnant ainsi un magnifique exemple d’abnégation. »

 

RACT-BRANCAZ Francisque Célestin (1881-1953), commandant l'infanterie de la 82e division d'infanterie d'Afrique

 

 

Citation : « Pendant cinq semaines en Lorraine, commandant un détachement avancé, a tenu l’adversaire en échec, maintenant par son action personnelle dans sa troupe un moral magnifique. Violemment attaqué les 12 et 13 mai 1940, par un ennemi disposant d’une artillerie très supérieure à la sienne, a rétabli la situation dès le 13 au soir et était le 14 prêt à la riposte. En juin en Champagne, a donné de nouvelles preuves de son courage et de son activité, organisant les 10 et 11 la défense de Reims et assurant le 12 le décrochage de la gauche de la division, très vivement pressée dans la montagne de Reims par un ennemi supérieur en nombre et en moyens. »

 

RENONDEAU Gaston-Ernest (1879-1967), commandant du 42e corps d'armée de forteresse

 

 

RICHTER Henri-Joseph-Martin (1877-1947), directeur des étapes de la 5e armée

 

 

Citation : « Commandant une des divisions qui, les premières, ont pénétré en territoire ennemi, a, par son action personnelle, ses qualités de chef et son sens tactique averti, obtenu de troupes non encore aguerries un rendement remarquable et conquis tous les objectifs qui lui avaient été assignés, malgré les difficultés de la progression sur un terrain semé de mines et d’obstacles et battu par les armes automatiques. »

 

RINCK Henri-Camille-Constant-Arthur (1878-1953) commandant l’artillerie du corps d'armée colonial

 

 

 

ROUCAUD Guillaume-Charles (1883-1944), commandant de la 1re division d'infanterie coloniale

 

 

Citation : « Officier général de grande valeur qui a su obtenir de sa division un effort considérable au cours des durs combats de mai et juin 1940. Chargé le 14 mai avec un groupement de forces de rétablir la situation à l'Ouest de la Meuse dans la région de Beaumont. a fait preuve d'un mordant et d'une opiniâtreté remarquables, assurant la conservation de sa position malgré les attaques répétées de l'ennemi et le rejetant à trois reprises du Bois de Saint-Pierre-Pont. N'a entamé son repli que sur ordre le 10 juin et a affirmé au cours des difficiles mouvements de grande amplitude qui lui ont été prescrits les brillantes qualités d'intelligence, d'ardeur et de caractère. »

 

ROUX Henri-Charles-Alfred (1884-1967), commandant de la 45e division d'infanterie et du groupement des 7e et 45e DI

 

 

 

Citation : Les 7e et 45e DI sous les ordres du général Roux. Combattant sur un front de 80 kilomètres, avaient reçu l’ordre de défendre l’Ailette et l’Aisne sans esprit de recul. Elles l’ont fait généreusement les 5, 6, 7, 8 9 et 10 juin 1940, au cours des très durs combats contre un ennemi très supérieur en nombre, poussant l’esprit de sacrifice à la dernière limite. »

 

SALVAN Joseph-Étienne (1883-1967), commandant du secteur fortifié d'Altkirch

 

 

 

Citation :« Commandant de secteur fortifié, d'un courage calme et tranquille, d'une grande élévation morale, qui dans les derniers jours de la campagne a fait preuve de magnifiques qualités de commandement. Attaqué le 15 juin 1940 sur le Rhin, après une violente préparation d'artillerie, n'a évacué sa position que sur ordre et alors que débordé, il était près d'être coupé de toute communication ; s'est frayé un passage les armes à la main à travers les colonnes ennemies. A rallié ses troupes sur les hauteurs des Vosges, où il a exposé à l'ennemi une suprême résistance. N'a déposé les armes que le 25 juin, sur ordre du commandement. »

 

SANCELME Charles-Eugène (1882-1962), commandant de la 4e division d'infanterie nord africaine

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur intellectuelle et morale. Commandant une division d'infanterie nord-africaine, a combattu sans arrêt du 13 au 17 mai 1940, entre la Meuse et la frontière française disputant pied à pied le terrain, malgré l'avance rapide de l'ennemi sur ses flancs. Entouré dans son poste de commandement de La Capelle, a résisté jusqu'à la dernière minute, gardant le maximum de liaisons possibles et commandant jusqu'au bout ses zouaves et ses tirailleurs. A obligé l'ennemi à faire intervenir plus de trente chars pour s'emparer de lui et de ses derniers auxiliaires. »

 

TENCÉ Julien-Maurice (1880-1967), commandant du 44e corps d'armée de forteresse

 

 

 

Citation : « Commandant de région fortifiée qui, au cours des combats de juin 1940, a fait preuve des plus brillantes qualités de commandement. Violemment attaqué sur le Rhin, débordé par le Nord et par le Sud, n’a abandonné sa position que sur ordre et alors que les unités sous ses ordres étaient en partie coupées de leurs communications. Les a ralliées sur les Vosges où il a réorganisé la résistance et où, s’enfermant dans un dernier carré, il a poursuivi la lutte jusqu’à l’épuisement complet des vivres et des munitions.

 

TEISSEIRE Gustave-Léon-Marius (1882-1973), commandant de la 60e division d'infanterie

 

 

TÊTEVUIDE Constant-André (1879-1967), commandant du génie de la 8e armée


 

VAUTHIER Arsène-Marie-Paul (1885-1979), commandant de la 31e division d'infanterie alpine


 

VALLEE Frédéric (1882-1946), commandant de la 103e division d'infanterie de forteresse

 

 

Citation : « Appelé à relever avec sa division le 17e corps d’armée sur le large front des secteurs de Strasbourg et d’Erstein, a opposé à la progression d’un ennemi très supérieur en nombre une résistance acharnée qu’il a, en plusieurs points, dirigée lui-même en galvanisant à la fois chefs et hommes sous ses ordres. Obligé, après une défense pied à pied, de céder successivement chacun des barrages établis au pied des Vosges, s’est replié au sommet du Donon où il s’est maintenu. N’a fait cesser la lutte qu’après l’annonce de l’armistice et après avoir épuisé tous ses moyens de défense. »

 

DE VERDILHAC Joseph-Antoine-Sylvain-Raoul (1883-1963), commandant de la 6e division d'infanterie nord africaine

 

 

 

Citation : « Magnifique chef de guerre, a su faire de sa division une unité d’élite. A brisé le 27 mai une puissante attaque, infligeant à l’ennemi de lourdes pertes et maintenant intégralement ses positions. Au cours des journées des 11, 12 et 13 juin, grâce aux judicieuses dispositions qu’il a prises, a mené, à bonne fin, une difficile manœuvre en retraite. »

 

VERNILLAT Henri-François (1884-1949), commandant de la 43e division d'infanterie

 

 

Citation : « Général de brigade commandant la 43e division d’infanterie ; adjoint au général commandant la défense de Dunkerque à la fin du mois de mai 1940 a, grâce à son sang-froid, son énergie et son esprit méthodique, organisé au mieux le rassemblement et les embarquements des éléments de la 1re armée, malgré les pires difficultés et les bombardements permanents de l'aviation et de l'artillerie. A donné à nouveau la mesure de sa valeur militaire en Normandie, sur l’Orne, où, avec quelques bataillons incomplètement armés et quelques pièces d’artillerie, il a arrêté pendant vingt-quatre heures des éléments blindés ennemis importants. Débordé et encerclé par d’autres forces venant du sud-est, a été fait prisonnier, le 18 juin à son poste de combat, avec toutes ses troupes, face à l’ennemi qu’il continuait à arrêter aux débouchés de l’Orne. »

 

WATRIN Jules-Henri (1879-1970), gouverneur militaire de Dunkerque

 


Références : Les grandes unités françaises de la Seconde guerre mondiale – dossiers des intéressés.


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