OGX PG TEST

MISE AU POINT TECHNIQUE EN COURS

PHOTOS NON CONFORMES

 

 


Pour répondre à de nombreuses demandes, nous avons décidé de faire figurer sur le site non institutionnel de l’École supérieure de guerre cette liste des officiers généraux de l’armée de terre et des services, prisonniers de guerre en Allemagne entre 1940 et 1945. Elle inclut les colonels promus au grade de général pendant leur captivité.

 

Celle liste est accompagnée, lorsque cela est possible, des citations obtenues en mai-juin 1940 par ces généraux. Pour plus de détails, le lecteur pourra se reporter aux biographies en ligne ou aux dossiers des intéressés, détenus au SHD de Vincennes.

 

Le classement est alphabétique.

 

Lorsqu’ils existent les portraits ont été sélectionnés parmi ceux réalisés au plus près de la guerre.

 

 

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ALAURENT Auguste (1883-1970), commandant l'infanterie de la 32e division légère d'infanterie. Fait prisonnier de guerre avec son état-major le 4 juin 1940 à Dunkerque. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.


 

Citation : « Officier général d’une haute valeur morale et d’un courage éprouvé. Après avoir commandé une infanterie divisionnaire en Belgique et dans le Nord avec autant d’énergie que d’intelligence, a ramené ses régiments jusqu’à la côte de la manière la plus heureuse et dans le plus grand ordre, malgré la dure retraite qui leur était imposée. A donné les jours suivants un très bel exemple de sacrifice en combattant jusqu’à la limite de ses moyens pour permettre l’embarquement à Dunkerque des éléments de l’armée qui utilisaient les derniers bateaux disponibles. Resté au milieu de ses hommes, a été pris par l’ennemi après épuisement des munitions. »

 

 

 

ALOMBERT-GOGET Pierre-Paul-Étienne (1888-1972), chef d'état-major de la 1re armée. Fait prisonnier de guerre le 29 mai 1940 à Steenwercke. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 mai 1945.


 

 

  

ALTMAYER Marie-Robert (1875-1959), commandant de la 10e armée. Fait prisonnier de guerre le 19 juin 1940 à Rennes. Rapatrié pour raisons médicales le 23 décembre 1941.


 


Citation : « Désigné le 21 mai 1940 pour prendre, dans des circonstances critiques, le commandement d’une armée en formation, a su faire face aux pires difficultés avec un grand sang-froid, une énergie et un courage remarquables ; a tiré le meilleur parti des faibles moyens qui lui étaient attribués pour contenir l’ennemi et établir au Sud de la Somme une position défensive que la disproportion des forces en présence ne lui a malheureusement pas permis de conserver malgré une héroïque défense. A partir du 8 juin, retraitant en Normandie, a manœuvré jusqu’au bout, maintenant la cohésion de troupes épuisées avant d’être finalement submergé par un adversaire d’une supériorité écrasante ».




D’AMONVILLE Marie-Joseph-Jacques (1887-1962), commandant du 1er régiment de chasseurs puis de la 2e brigade de cavalerie. Fait prisonnier de guerre le 25 mai 1940 au Sud-Ouest de Vassigny. Libéré par les Alliés et rapatrié le 15 mai 1945.


 

Citation : « Chef de corps de premier ordre, joignant à la plus intelligente activité un calme et un sang-froid admirables dans l’action. Commandant du 13 au 15 mai 1940 un important groupement de forces, a ralenti l’avance ennemie à l’Ouest de la Meuse puis s’est habilement dégagé sur ordre. Du 17 au 19 mai, commandant la 2e brigade de cavalerie dont le chef venait d’être tué, a su par son exemple vivifiant lui infuser le sentiment le plus élevé du devoir. Continuellement au contact de l’ennemi avec des moyens réduits, a lutté pour l’honneur jusqu’à épuisement complet de ses moyens puis a tenté avec sa troupe de s’échapper à travers les lignes ennemies. »

 

 


ARLABOSSE Pierre-Georges (1891-1950), commandant du 4e groupe de reconnaissance de division d’infanterie. Fait prisonnier de guerre le 29 mai 1940 à Lille. Libéré par les Alliés et rapatrié le 16 mai 1945.

 

 

Citation :» Officier supérieur de cavalerie hors de pair. S'est affirmé au cours des opérations du 10 au 29 mai 1940 comme chef intrépide et un manœuvrier remarquable. Gardant toujours la cohésion de son unité, a été employé sans répit, soit en couverture de sa propre division et de son corps d'armée, soit en soutien d'autres grandes unités. S'est particulièrement distingué le 22 mai en contre-attaquant sur Cambrai, avec la 25e division, et en enlevant les abords de cette ville malgré les lourdes pertes subies par sa troupe, les 24, 25 et 26 mai, en s'engageant vigoureusement pour soutenir la 4e division violemment attaquée les 27, 28 et 29 mai, enfin en couvrant la retraite du 4e corps d'armée sur Lille et en participant après encerclement, aux sanglants combats de rues livrés dans les faubourgs sud-ouest de Lille. »




ARMINGEAT Gustave-Marcelin (1881-1947), commandant de la 82e division d'infanterie d'Afrique. Fait prisonnier de guerre le 14 juin 1940 à Saint-Saturnin. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

Citation : « Remarquable commandant de division nord-africaine ayant su animer par son ardeur et sa ténacité, les belles troupes placées sous son commandement. Attaqué violemment, du 12 au 14 mai 1940, sur les plateaux de Cadenbronn et du Bois Bambusch, a résisté aux assauts répétés d'un adversaire fortement appuyé et l'a empêché d'entourer la ligne de résistance de la couverture. Placé brusquement, le 9 juin, en Champagne, dans une position très critique, attaqué de front et de flanc, découvert puis débordé par un puissant ennemi, a lutté avec un sang-froid, une constance et une abnégation admirables, veillant personnellement jusqu'au bout à l'exécution de l'ordre reçu de tenir coûte que coûte et communiquant à tous la farouche volonté qui le caractérise. »

 

 

 

ARNOULD Jean (1882-1964), commandant du génie du 21e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940 à Vaudémont. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

Citation : « A commandé le génie du 21e corps d’armée pendant les pénibles jours de retraite. A fait effectuer de nombreuses destructions qui ont gêné la marche de l’ennemi. A assuré personnellement dans des conditions très difficiles, une liaison entre son corps d’armée presque enveloppé et l’armée ; enfin, aux dernières heures, formait de ses unités des troupes combattantes pour résister aux assauts de l’ennemi. »

 

 

 

D’ARRAS Jacques-Marie-Toussaint (1881-1972), commandant de la 1re division légère de cavalerie. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 à Crèvecoeur. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 


Citation : « Magnifique cavalier à l'âme ardente et généreuse. Après avoir pris sur la rive droite de la Meuse le contact de l'ennemi, a dû revenir sur la rive gauche en le retardant, puis a reculé pied à pied devant la progression de l'adversaire dans la trouée de Chimay. Avec les débris de sa division, a couvert successivement du 14 au 19 mai 1940, les abords d'Hirson, de Landrecies et du Cateau. S'est sacrifié enfin en même temps que la 9e division d'infanterie pour barrer la direction de Cambrai. A été fait prisonnier à son poste de commandement le 19 mai, en avant de Bohain. »

 

  

 

AUBLET Marcel-Louis-Marie (1881-1965), commandant de la 36e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940 dans la région de Charmes. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.


 


Citation : « Officier général de grande valeur. Fortement attaqué sur l’Aisne par des forces supérieures les 9 et 10 juin 1940, a maintenu sa position, infligé des pertes importantes à l’ennemi et fait près de 700 prisonniers. Ayant reçu ultérieurement l’ordre de se replier, a combattu, en retraite dans les conditions les plus pénibles jusqu’à l’épuisement complet de sa division. »

 

  

 

AYMES Henri-Marie-Joseph (1882-1964), commandant du 4e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 29 mai 1940 au Sud de Lille. Rapatrié pour raisons médicales le 30 mai 1941.

 

 

Citations :

- « Commandant du 4e corps d'armée au cours de la première bataille livrée en Belgique par la 1ère armée, a pleinement rempli la mission qui lui était confiée. Les 14 et 15 mai 1940 sur la position de Gembloux, les unités placées sous son commandement ayant reçu le choc principal de l’ennemi, a organisé et conduit la défense avec une remarquable énergie et a réussi à bloquer la tentative de percée effectuée par de puissantes forces allemandes largement dotées en aviation et en chars. Préparant ses actions, engageant à fond des réserves pour conduire la lutte, contre-attaquer et régler l’appui des deux divisions en ligne, a réussi au bout de deux jours de combats ininterrompus, à refouler son adversaire qui signa lui-même l’aveu de son insuccès par un recul général de ses forces désemparées jusqu’au carrefour des Cinq-étoiles à plusieurs kilomètres du champ de bataille. Croix de guerre avec palme. »

- « Commandant de corps d'armée doué d’autant de clairvoyance pour préparer ses opérations que de décision pour les exécuter. Ayant reçu l’ordre, le 27 mai 1940, de tenir la Lys pour couvrir le repli vers la mer des éléments de l’armée retirés de la bataille, et assurer le recueil éventuel des divisions encore accrochées au Sud de Lille, s’est acquitté de sa mission avec la plus grande énergie ; préparait son propre repli sur ordre du commandement, lorsque l’ennemi a attaqué et enlevé son poste de commandement. A payé ainsi de la liberté sa volonté d'accomplir son devoir jusqu'au bout. »

 

 

  

BARBEROT René-Paul (1894-1976), commandant du 12e régiment de tirailleurs sénégalais. Fait prisonnier de guerre le 24 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 20 mai 1945.

 

 

 

BARTHE Maurice-Jean-Joseph (1892-1954), commandant de l’infanterie de la 36e division d’infanterie Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940 à Bainville-aux-Miroirs. Libéré par les Alliés le 2 mai 1945 et rapatrié le 15 mai 1945.



Citation : « Le 14 mai 1940 et les jours suivants, par une action constante et ferme auprès de chacun des trois régiments d’infanterie, a réussi à donner à l’ensemble de l’infanterie divisionnaire, mise en ligne dans des conditions particulièrement délicates, confiance et assurance ; a parfaitement organisé la défense contre engins blindés et ordonné plusieurs opérations qui ont infligé à l’ennemi des pertes sévères. »



  

BAZOCHE Camille-Jacques-Henri (1877-1968), commandant du groupe de subdivisions de Rennes. Fait prisonnier de guerre le 18 juin 1940 à Rennes. Rapatrié pour raisons médicales le 28 février 1941.

 

 

 

BEAUFRERE Maurice-Frédéric-Gaëtan (1887-1972), commandant de la 68e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 4 juin 1940 à Lille. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

Citation : « Remarquable division qui, mise sur pied après l'ouverture des hostilités avec diverses unités de défense du littoral, a, malgré la très grande diversité d'origine de ses éléments, acquis, au cours de l'hiver 1939-1940, une très grande cohésion et est devenu un instrument de combat de valeur. Engagée, dès le 10 mai, en Belgique, à l'extrême gauche des armées alliées, a, sous le commandement énergique et éclairé du général Beaufrère, pris part, avec une partie de ses forces, aux opérations dans les îles de Zélande qui lui ont coûté des pertes sensibles. Chargée, à partir du 23 mai, de la défense du secteur le plus délicat et le plus menacé de la tête de pont de Dunkerque (région Gravelines- Bourbourg) et attaquée sans cesse jusqu'au 4 juin par des forces ennemies très supérieures en nombre et en moyens, a, au prix de lourdes pertes en officiers et en hommes, tenu tête à toutes les attaques, reprenant par des contre-attaques le terrain perdu et faisant des prisonniers. N'a finalement cédé le terrain que pied à pied, pour se conformer au repli des unités voisines qui découvrait dangereusement se gauche. Est sortie, invaincue, de la bataille de Dunkerque. »

 


 

BEAUMONT Georges-Henri-Auguste (1883-1972), commandant du génie du 6e corps d’armée et commandant supérieur de la défense de Toul. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940 à Saint-Dié. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.


 


 

BÉJARD Louis- Ernest (1879-1956), commandant de la 101e division d'infanterie de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940 près de Saint-Waast. Rapatrié pour raisons médicales le 12 décembre 1943.

 


Citation : « Officier général de grande valeur, dont l'activité intelligente et le courage au-dessus de tout éloge se sont manifestés de la façon la plus éclatante pendant les opérations de mai 1940 dans le Nord. En particulier, attaqué le 10 mai sur la position fortifiée de la région de Maubeuge par des forces ennemies extrêmement supérieures en nombre, a fourni une résistance très remarquable. Le 20 mai, obligé sous la pression immédiate de l'ennemi, d'abandonner son poste de commandement de la Longueville, où ses liaisons téléphoniques étaient d'ailleurs coupées a pris la décision, au lieu de faire un bond en arrière, de donner l'exemple de la résistance à tout prix en s'installant de sa propre personne dans un ouvrage de la position fortifiée, celui du cimetière de Saint-Waast. Par la mise en application de cette énergique décision, a véritablement électrisé tout le personnel sous ses ordres, et a été l'un des facteurs agissant de la défense efficace que celui-ci a su fournir jusqu'à ce qu'il soit submergé sous le nombre. »

 

 

 

BERNARD Gustave-Amédée (1884-1960), commandant de l'infanterie de la 4e division d'infanterie nord africaine. Fait prisonnier de guerre le 17 mai 1940 à La Capelle. Libéré par les forces alliées et rapatrié le 13 mai 1945.

 


Citation ; « Type du chef de guerre à hauteur de toutes les situations. Au cours des opérations du 9 au 17 mal 1940, s’est montré égal à lui-même par son activité, se bravoure, ses qualités de coup d'oeil et de décision. Le 15 mai, a organisé à Neuville la défense du poste de commandement de le division entouré per les chars ennemis. Le 17 mai, rentrant en side-car à La Capelle également assiégée per l'ennemi, a été blessé en essuyant une rafale de mitrailleuses et de canons de 25 partant d'une de nos barricades. »

 

 

 

BERQUET Laurent-Maurice (1881-1965), commandant l'artillerie du 13e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940 à Gérardmer. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur qui, au cours de la campagne a déployé la plus grande activité pour perfectionner l'instruction des différentes artilleries placées sous son commandement. Au cours des opérations en Alsace du 13 au 22 juin 1940, donnant l'exemple du courage personnel et de l'abnégation, a réussi à maintenir dans les unités d'artillerie du corps d'armée, l'esprit de résistance à outrance et l’ardent désir de s’employer jusqu'à épuisement des munitions. »

  

 

 

BERTIN-BOUSSU Paul-Jean-Léon (1884-1982), commandant de la 3e division d'infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre. Fait prisonnier de guerre le 18 juin 1940 dans la région de Chaume. Rentré de captivité le 16 avril 1942 en qualité de rapatrié sanitaire.


 

Citation : « Officier général de la plus haute valeur morale. Appelé en pleine bataille le 14 mai 1940 à engager sa division sur un front fortement attaqué dans la région du Mont-Dieu, a fait preuve dans l'exécution de cette mission difficile d'une volonté et d'une opiniâtreté remarquables. A tenu tête à l'ennemi avec la plus grande énergie malgré des pertes très sévères et a puissamment contribué à enrayer sa progression. Profondément débordé sur ses deux ailes, ne s'est replié que sur ordre et a réussi grâce à son habileté manœuvrière à sauver la presque totalité de sa division. »

 

 

 

BESSE Jean-Georges-René (1884-1954), commandant du secteur fortifié de Boulay puis de la division de marche Besse. Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940.  Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.


 

Citation : « N'a cessé par ses hautes qualités militaires de perfectionner la mise en état de défense de son secteur, assurant une organisation méthodique et conservant par une inlassable activité sur tout son front l'ascendant sur l'adversaire. Au cours des opérations du 14 au 20 juin 1940, a assuré avec succès la résistance sur une ligne d'eau non organisée et a su par une contre-attaque judicieuse tenir tête à un ennemi très supérieur en nombre. »

 



DU BESSEY DE CONTENSON Stanislas-Louis-Amédée (1882-1959), commandant de la 3e brigade de cavalerie. Fait prisonnier de guerre le 12 juin 1940 à Saint-Valéry-en-Caux. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général d'une belle intrépidité et d'un rare sang-froid. Après de rudes étapes, jeté en pleine bataille, a fait face du 5 au 12 juin 1940 aux situations les plus difficiles, disputant pied à pied le terrain à un ennemi supérieur en nombre et en matériel. En particulier le 7 juin, a tenu tête victorieusement à une violente attaque et ne s'est replié que sur ordre ; le 10 juin, coupé de ses avant-gardes par d'importants éléments motorisés, a réussi par une dure progression à pied à travers les lignes adverses, à reprendre avec les débris de sa brigade, sa mission sur l'axe assigné. »

 

 

 

BEZIERS-LAFOSSE Pierre-Louis-Arthur-Marie (1880-1964), commandant de l'Infanterie de la 22e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 18 mai 1940 vers Bohain. Rapatrié sanitaire le 19 juin 1941.

 

 

Proposition de citation : « Officier général qui a fait preuve dans le commandement par intérim d'une division du 10 au 15 mai 1940, de courage et d'esprit de décision. Découvert sur sa droite, puis sur sa gauche, a pris rapidement les dispositions utiles pour enrayer l'avance d'un ennemi dont les moyens en personnel et en matériel étaient écrasants. Chargé le 16 mai du commandement d'un secteur avec des moyens nettement insuffisants, a tenu jusqu'au 18 mai à 11 heures avec une belle ténacité. A été fait prisonnier à la tête de ses troupes. »

 

 

 

BIGNON Jacques-Marie-Germain (1891-1952), commandant de l’artillerie divisionnaire de la 2e division d'infanterie nord-africaine. Fait prisonnier de guerre le 1er juin 1940 à Lille. Libéré par les Alliés et rapatrié le 28 avril 1945.

 


Citation : « Commandant d’artillerie divisionnaire d’une valeur exceptionnelle. Après avoir donné à l’infanterie de la 2e DINA l'appui le plus efficace au cours des combats de Carvin, a regroupé l’artillerie de la 2e DINA autour d’Haubourdin, et grâce à son ascendant comme à ses habiles dispositions, lui a fait assurer dans les conditions les plus critiques une lutte rapprochée notamment contre chars qui a permis à la division de forcer l’admiration de l’adversaire. »

 

 

 

BLANC Paul-Auguste (1886-1968), commandant de l’infanterie de la 6e division d’infanterie. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940 à Thélod. Rapatrié sanitaire le 23 décembre 1942.


 

Citation : « Commandant l'infanterie de la 6e division, engagée sans répit du 14 mai au 21 juin 1940, a exercé, avec un sang-froid et un courage remarquables, son commandement très souvent sous le feu direct de l'ennemi, notamment à Nepvant (17 mai), à Bronelle (22 mai), à Fosse (28 mai), à Gironville (17 juin), enfin à Thélod (21 juin) où il a personnellement dirigé, le dernier combat des ultimes forces de son infanterie, et où il est demeuré au milieu d'elles jusqu'à épuisement complet de ses moyens de lutte. »

 

  

 

BLANCHON Lucien-Honoré-Marie (1884-1972), commandant de l'artillerie de la 12e division d'infanterie motorisée puis commandant de la 12e division d'infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre le 4 juin 1940 à Dunkerque. Libéré par les Alliés et rapatrié le 19 avril 1945.



Citation : « A su, dès les premières opérations effectuées par la division en Lorraine, en septembre 1939, obtenir des unités sous ses ordres le maximum de rendement. A fait de ses deux régiments d’artillerie des unités d’élite qui ont apporté en toutes circonstances le maximum d’appui aux unités d’infanterie. Appelé brusquement, le 2 juin 1940, à Dunkerque, au commandement de la division dont le chef venait d’être tué, a assuré, dans des conditions particulièrement difficiles, de lourdes responsabilités. A permis, par la rapidité de ses décisions et la netteté de ses ordres, d'arrêter net deux attaques ennemies, de faire des prisonniers, et de conserver intacte la position à défendre. A donné, en toutes circonstances le plus bel exemple de bravoure, de calme, d’énergie, et a été aux moments les plus pénibles de la retraite, l’âme de l’artillerie divisionnaire. »

 

 

 

BOELL Paul-Wilhelm (1883-1940), commandant de la 51e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940. Rapatrié pour raisons de santé le 5 septembre 1940. Décédé des suites d’une maladie contractée au front et aggravée en captivité le 4 octobre 1940.


 

Citation : « Chef aimé et respecté de tous, a dirigé le combat de sa grande unité avec une énergie, un cran, une habileté qui l’ont maintenue en pleine cohésion jusqu’au 23 juin 1940. Parcourant au mépris du danger les endroits les plus exposés, réconfortant les combattants de premier échelon par son calme sourire dans les moments les plus tragiques a su faire de la 51e division, tant au cours des combats de Longwy (10 au 14 mai) qu’au cours de ceux de Toul (18 au 22 juin) un véritable môle de résistance contre lequel se sont brisées les attaques adverses et autour duquel se sont accrochés et reformés les débris des unités voisines. Se dépensant sans compter jour et nuit, jusqu’à l’extrême limite de ses forces, a été ainsi pour tous, cadres et troupes, un magnifique exemple d’abnégation et de ténacité. »

  

 

 

BONNASSIEUX Marie-Marcel (1883-1960), commandant de la 26e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Commandant un sous-secteur fortifié a su par l’activité déployée sur son front maintenir intacte sa couverture jusqu’au moment où le repli général a été prescrit. Dans ce repli a obtenu le meilleur rendement de ses unités, en particulier le 16 juin 1940, dans la couverture du flanc d’un corps d’armée voisin et le 18, dans la défense des passages d’une ligne d’eau non organisée. »

  

 

 

BONNIN Camille-Gustave (1884-1971), intendant général de deuxième classe des troupes coloniales, directeur du service de l'Intendance du 16e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 19 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 12 août 1940.





BOUCHACOURT Louis-Édouard-Joseph (1884-1966), commandant de l’infanterie de la 42e division d’infanterie. Fait prisonnier de guerre le 27 juin 1940 à Autun. Libéré par les Alliés et rapatrié le 24 mai 1945.



Citation : « Après avoir commandé pendant près de quatre mois un détachement avancé dans des conditions souvent difficiles a tenu en échec du 13 au 17 mai 1940, une violente attaque allemande sur le front du secteur de Boulay. Sur l’Aisne, a pris ensuite une part active aux durs combats de juin, ne cessant de donner un bel exemple d’énergie et de confiance opiniâtre. Le 9 juin, chargé en pleine ruée offensive de coordonner l'action des éléments de droite de la division, s’est porté sous un bombardement extrêmement violent jusqu'à Brimont et Bourgogne, menant à bien sa mission avec autant d'intelligence que de courage et de sang-froid. »

 

  

 

BOUDET Félix-Marie-Étienne (1887-1957) chef d'état-major du 13e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940 à Gérardmer. Libéré par les Alliés et rapatrié le 21 avril 1945.



Citation : « S’est donné pendant toute la campagne avec beaucoup d’intelligence et de cœur à ses fonctions de chef d’état-major d’un corps d’armée. Au cours des opérations actives du 15 au 22 juin 1940, a fait face avec un parfait sang-froid et grâce à une activité remarquable aux plus grandes difficultés d’organisation et de ravitaillement. Dans la nuit du 21 au 22 juin, et la matinée du 22, a pris une part active à la défense du poste de commandement du corps d’armée s’exposant lui-même et faisant appel hardiment au concours de ses officiers d’état-major pour encourager la résistance et parer aux défaillances. » 

 

 

 

BOURGEOIS Robert-Albert (1889-1964), commandant du 120e régiment d’artillerie lourde automobile. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940 à La Bourgonce. Libéré par les Alliés et rapatrié le 20 avril 1945.



Citation : « Officier supérieur dont la flamme animatrice transmise à son régiment en a obtenu le rendement maximum. Constamment en soutien de l’infanterie avec ses groupes de 105L pendant la bataille de juin 1940, a apporté à cette dernière l’appui de ses feux précis, manœuvrant ses trajectoires et son matériel comme du 75. Visitant ses batteries bombardées par l’artillerie et l’aviation ennemies, a maintenu dans ses unités, malgré les pertes éprouvées, la plus belle discipline du feu et exécuté des tirs très efficaces. »

 


 

BOURRET Victor (1877-1949), commandant de la 5e armée. Fait prisonnier de guerre le 26 juin 1940 à proximité de Gérardmer. Doyen du camp de Königstein. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





BOUTIGNON Henri-Aimé (1881-1959), commandant de la 67e division d'infanterie. Grièvement blessé dans un accident à Saint-Hippolyte et fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Allemands comme prisonnier blessé le 27 septembre 1940.





BRAVAIS Pierre-Auguste (1882-1964), intendant général de deuxième classe, directeur du service de l'Intendance de la 11 région, Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940 à Nantes, mais maintenu à son poste par les Allemands jusqu’au 15 mai 1942.




BRIDOUX Eugène-Marie-Louis (1888-1955), commandant de la 41e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 17 juin 1940 à Gondreville, avec l’arrière-garde de sa division. Détenu à Meaux puis au Val-de-Grâce jusqu’au 17 mars 1941, date à laquelle il obtient, grâce à l’intervention de Fernand de Brinon, d’être mis en congé de captivité. Llibéré définitivement en février 1942.


 

Citation : « Superbe division, a sous les ordres de son chef le général Bridoux, aussi énergique et courageux que plein de calme et de décision, mené de durs combats les 11, 12 et 13 juin 1940 sur le Clignon et sur la Marne, puis au cours d’une longue et pénible retraite, n’a cessé de couvrir le flanc droit d’une armée voisine, recevant des attaques répétées qu’elle accueillait en faisant preuve des plus belles qualités militaires, ténacité et esprit de sacrifice. »

 

  

 

BROWN DE COLSTOUN Émile-Louis-Gabriel (1882-1952), commandant de la 6e brigade de cavalerie. Fait prisonnier de guerre le 12 juin 1940 à Saint-Valéry-en-Caux. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Général de brigade, commandant la 6e brigade de cavalerie ; officier général de haute valeur morale et d'une fermeté de caractère inébranlable. A donné une fois de plus sa mesure dans les combats au Sud de la Basse-Somme pour la réduction de la tête de pont d’Abbeville, puis dans les combats de la forêt de Saint-Saëns, où il a accompli une mission de sacrifice au profit du 9e corps d'armée. A été sans cesse un magnifique exemple pour ses régiments. »

 

 

 

BRUNEAU Marie-Germain-Christian (1884-1953), commandant de la 1re division cuirassée de réserve. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 au pont de Bantouzelle. Évadé de Königstein le 12 décembre 1941 et repris le 14 décembre. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général des plus distingués, apôtre des chars lourds. A conduit sa division à la bataille sans avoir pu l'équiper comme il le désirait. A suppléé par son dynamisme personnel aux transmissions déficientes. S'est battu du 13 au 15 mai 1940 dans le terrain le moins indiqué pour une grande unité de chars, afin de dégager un corps d'armée bousculé. A réussi à ralentir l'ennemi en sacrifiant ses chars. Blessé en cherchent à rejoindre le commandant de l'armée. »

 

 

 

BRUSSAUX Édouard-Octave-Jules (1879-1957), commandant de la place de Metz et de la partie sud du groupement Fournier





BUISSON Louis-Léon-Marie-André (1889-1955), commandant de la 3e division cuirassée de réserve et du groupement mixte des 3e DCR, 240e DLI. Fait prisonnier de guerre le 18 juin 1940.



Citation : « Superbe chef de guerre, dont le sentiment du devoir, le moral élevé, se manifestent constamment en toutes circonstances. Du 14 au 16 juin 1940, bien que disposant seulement de quelques chars et de quelques chasseurs, débordé sur ses deux flancs, a continué à lutter contre un ennemi supérieur en nombre, arrêtant sa progression et couvrant ainsi l'arrivée de renforts. A été un exemple magnifique pour ses hommes et pour tous. »

 


 

BUISSON Maurice Robert (1891-1968), chef de corps du 15e régiment de tirailleurs algériens Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940 à Thorey-Lyautey. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 avril 1945.



Citation : « Sous le commandement du colonel Buisson, a eu dans le combat de juin 1940 une conduite héroïque. Le 13 juin, a arrêté une attaque ennemie appuyée par des chars. Le 15 juin, n’étant pas menacé directement sur son front, a fait face à droite pour soutenir la division voisine très fortement pressée et a ainsi contribué à assurer le repli de cette grande unité. Dans les derniers jours de la guerre, encerclé par l’ennemi, mais refusant de croire aux bruits de cessation des hostilités, s’est battu avec la plus grande énergie jusqu’à la dernière heure, gardant l’esprit offensif et contre-attaquant jusqu’à la fin. Régiment digne d’être cité en exemple à tous. »

 

 

 

BURTAIRE Maurice-Alphonse-Alfred (1883-1964), commandant du secteur fortifié de Montmédy. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Général de brigade commandant le secteur fortifié de Montmédy, par son exemple et son ascendant personnels a obtenu de sa grande unité des résultats excellents. A tenu tête à l'ennemi dans toutes les missions qui lui étaient confiées dans les combats du 14 au 20 juin 1910, malgré des pertes sérieuses. »

 


 

CARLES Émile-Jacques-Gabriel (1881-1943), commandant de la 6e division d'infanterie coloniale puis du corps d'armée colonial. Fait prisonnier de guerre le 24 juin 1940. Rapatrié le 13 novembre 1940 à la demande du gouvernement de Vichy au titre du renforcement des troupes coloniales.



Citations : 

« Magnifique division dont le brillante attitude et l’esprit combattif n’ont cessé de s'affirmer durant toute la campagne. Après s'être fait remarquer dès septembre 1939 dans la forêt de Warndt puis en décembre 1939 et janvier 1940 dans le secteur de Rorbach, s'est ensuite particulièrement distingué au cours des durs combats de mai et juin 1940. Du 14 au 26 mai, sous les ordres du général Carles, chargé de la défense de la forêt de Sommauthe dont le flanc ouest a été découvert à partir du 23 mai, a maintenu ses positions malgré d'impressionnants bombardements aériens malgré de très violents tirs d'artillerie et malgré de continuelles attaques d'infanterie massives et brutales de jour et procédant par infiltrations pendant la nuit. A constamment repris par des contre-attaques le terrain occupé par l'ennemi, lui infligeant de sérieuses pertes, tandis qu'elle supportait elle-même sans faiblir celle de 78 officiers, 227 sous-officiers et 2.500 hommes. Du 9 au 23 Juin, sous les ordres du général Gibert a d'abord brisé plusieurs attaques puissantes de l'ennemi, notamment du 13 au 16 juin en Argonne, se sacrifiant au profit des autres grandes unités, et permettant ainsi leur repli, puis a accompli dans les conditions les plus difficiles le retraite qui lui était ordonnée, conservant toujours intacte son ardeur inlassable (Cette citation annule la précédente). »

« Chef énergique, engagé dans une lutte sous-bois avec une division composée de contingents coloniaux qui n'avaient pas encore subi l'épreuve du feu, et avec des moyens réduits, a résisté vaillamment, intervenant activement sur son front pour rétablir une situation compromise, et sur ses flancs pour aider ses voisins, donnant ainsi la preuve de sens tactique et de camaraderie de combat. »

- « Après avoir, les 9 et 10 juin, en Argonne, brisé de violentes attaques d'un ennemi disposant de moyens considérables et lui avoir infligé de lourdes pertes, a dû, en raison de la rupture du front français en Champagne, conduire du 11 au 23 juin une longue retraite dans des conditions particulièrement difficiles sur l'Aisne, sur la Saulne, sur la Meuse et dans la région de Mirecourt. Constamment débordé sur sa gauche a eu à faire face à la fois à des attaques venant du Nord, de l'Ouest, puis du Sud. Au cours de cette difficile manœuvre, gardant tout son sang-froid et sa lucidité d'esprit, a su conserver la cohésion de l'important groupement de forces qu’il avait sous ses ordres (quatre divisions d'infanterie et deux brigades de cavalerie) et tenir en respect, faisant preuve d'une ténacité et d'une activité qu'aucun revers n'a réussi à abattre et qui ont valu l'admiration de l'adversaire. »

 

 

 

CASPAR Marie-Albert (1877-1953), commandant l'artillerie de la 11e région. Fait prisonnier le 19 juin 1940 à Vannes. Rapatrié pour raisons de santé le 20 juin 1941.





DE CAUMIA-BAILLENX Louis-Marie-François-Joseph-Henri (1888-1975), chef de corps du 134e régiment d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 29 mai à Lille. Libéré par les Alliés et rapatrié le 18 avril 1945. 



Citation ; « Officier supérieur de tout premier plan. Par son énergie et par son sang-froid, n'a jamais laissé entamer les positions de résistance qui lui ont été confiées. Commandant l’arrière-garde de la division au moment de la retraite de Valenciennes sur Lille, a retardé la progression ennemie par une habile manœuvre en retraite et s’est accroché désespérément à un faubourg sud de Lille où il a résisté jusqu’à épuisement de ses munitions. »

 

 

 

CHAMPON Pierre-Louis-Célestin-Michel (1882-1940), commandant du 12e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 24 juin 1940 à La Bourgonce. Victime d'une apoplexie, mort le 11 novembre 1940 à Königstein (Allemagne).



Citation : « Dans la période de combats acharnés du 15 au 20 juin 1940, a conduit la résistance de ses troupes d’une façon magnifique. »

 


 

CAZANOVE Franck-Jules-Léon (1881-1960) médecin général des troupes coloniales, directeur du service de Santé du corps d'armée colonial. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Rapatrié le 4 décembre 1940.





CHANOINE Marie-Jacques-Henri (1882-1944), commandant de la 5e division légère de cavalerie. Fait prisonnier de guerre le 12 juin 1940 à Saint-Valéry-en-Caux. Rapatrié sanitaire le 18 décembre 1941.



Citations: 

- « Après une pointe hardie en Belgique, où il a conduit avec habileté un dur combat contre des forces très supérieures en nombre, contient depuis trois jours l’ennemi malgré l‘importance de ses unités motorisées. A obtenu ce magnifique résultat par son ascendant personnel, par la valeur des cadres qu’il a formés et par la confiance qu’il a su inspirer à toute sa division. A contribué ainsi à perpétuer les brillantes traditions de la cavalerie. »

- « 5e division légère de cavalerie. Grande unité nouvellement formée qui, animée par l'énergie, l'activité et l'exemple de son chef, le général Chanoine, a fait preuve des plus belles qualités guerrières. Engagée du 10 au 12 mai 1940 dans l'Ardenne belge, du 13 au 14 dans la vallée de la Bar au Sud de Sedan, du 15 au 17 mai sur l'Aisne-de- Rethel, du 18 au 22 mai en Argonne, elle a rempli toutes les missions qui lui ont été confiées sans la moindre défaillance, malgré l'absence de repos et malgré des pertes sévères : 30 officiers, 1000 hommes et la moitié de son matériel blindé. Malgré cet affaiblissement numérique, dirigée à marches forcées sur la Basse-Somme, elle est entrée en ligne dès le 25 mai et, avec autant d'esprit offensif que de méthode, a pris part aux opérations menées contre des forcés très supérieures en nombre et en armement. »

« Officier général d’une énergie et d’une activité remarquable. Mis à la tête d’une division nouvellement constituée, en a fait immédiatement une grande unité d’élite qui, engagée du 10 au 12 mai dans l’Ardenne belge, du 13 au 14 au Sud de Sedan, du 15 au 17 sur l’Aisne de Rethel, du 18 au 22 en Argonne, s’est distingué partout par ses qualités guerrières et a rempli toutes les missions qui lui ont été confiées. Malgré la fatigue de ses troupes et les pertes subies par elles, les a dirigées à marches forcées sur la Basse-Seine et a su obtenir d’elles qu’elles s’engagent dès le 25 mai avec autant d’esprit offensif que de méthode. »


 

 

CHARBONNIER Gaëtan-Médéric-Serge (1891-1955), commandant du 121e régiment d'infanterie puis de l’infanterie de la 25e division. Fait prisonnier de guerre le 1er juin 1940 dans la région de Lille. Libéré par les Russes le 19 avril 1945 et rapatrié le 19 juillet 1945.



Citation : « Magnifique chef de corps, puis commandant d’infanterie divisionnaire. Du 10 au 31 mai 1940, a commandé avec une mâle énergie et un sentiment élevé du devoir, ses unités durement éprouvées par l’ennemi. Blessé gravement, a refusé de se faire évacuer et a continué à combattre jusqu’à ce qu’il soit pris par l’ennemi dans la région de Lille. »



 

CHASTANET Jean-Laurent (1882-1973), commandant du secteur fortifié de Rohrbach. Fait prisonnier de guerre le 24 juin au Donon. Rapatrié pour raisons de santé le 20 juin 1941.



Citation : « Officier général d’une expérience consommée. A su, dans les circonstances les plus douloureuses, maintenir intacts l’esprit combatif, le moral et l’énergie de sa troupe. A obtenu d’elle des sacrifices qui n’ont pas été vains, puisqu’ils ont ajouté à la gloire de l’armée française. »




CHAULARD Lucien-Jean-Baptiste-Isidore (1879-1959), commandant l'artillerie de la 6e division d'infanterie coloniale. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Rapatrié sanitaire le 3 septembre 1941.



Citation : « Calme et doué du plus grand sang-froid, a effectué de nombreuses reconnaissances dans des circonstances difficiles tant pour préparer ou contrôler l’action de l’artillerie que pour vérifier la liaison infanterie-artillerie. S’est signalé particulièrement au cours d’attaques rapprochées les 14 et 15 juin 1940. »


 

 

CHODERLOS DE LACLOS Marie-Joseph-Gaston-Henri (1878-1970), commandant du groupe de subdivisions de région de Clermont Ferrand. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940, lors de l’occupation de la ville, déclarée » ville ouverte ». Rapatrié pour raisons médicales le 19 juin 1941.





COANET Eugène-Marcel (1879-1969), directeur du service de l'intendance du 42e corps d'armée de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 14 mai 1945.





CONDÉ Charles-Marie (1876-1945), commandant de la 3e armée et commandant des armées de l’Est encerclées. Fait prisonnier le 22 juin 1940 à La Pimpierre. Doyen du camp de Königstein. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





CORADIN Louis-Gustave-Alphonse (1881-1949), commandant de la 54e division d’infanterie. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940 à Corcieux. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945. 



Citation : « Officier général de très haute valeur morale, qui s'est imposé dans sa division par ses brillantes qualités de chef, un sens tactique très aiguisé, une grande force de caractère et une activité exemplaire. Dans les journées difficiles du 17 au 21 juin 1940, a réussi à maintenir dans sa division l'esprit de résistance à outrance contre des forces très supérieures. S'est défendu lui-même dans son poste de commandement jusqu'à épuisement des munitions. »



 

COUSSE Édouard-Sylvain (1878-1944), commandant de la 104e division d'infanterie de forteresse. Fait prisonnier de guerre avec l’état-major de la 8e armée le 22 juin 1940 à La Bresse. Rapatrié sanitaire le 16 avril 1942.



Citation : « La 104e division d'infanterie de forteresse, commandée par le général Cousse, comprenant : le 42e RIF commandé par le colonel Fonlugt, le 28e RIF commandé par le lieutenant-colonel Roman, le 242e RI commandé par le lieutenant-colonel Bouchon, le 10e bataillon de chasseurs pyrénéens, commandé par le commandant Miallet, la 1re batterie du 1er groupe du 170e RAP, les équipages d'ouvrages du CIDF, la 229e compagnie du génie. Attaquée le 15 juin 1940 par des forces ennemies d'une considérable supériorité numérique, ayant subi les bombardements les plus puissants d'artillerie et d'aviation, sachant qu'elle ne pourrait recevoir dans la journée aucun renfort, a reçu tous les assauts dirigés contre elle avec le plus mâle courage et avec un héroïsme s'inspirant des plus pures traditions de la race française. A défendu pied à pied ses casemates et ses emplacements de combat non bétonnés. A exécuté de nombreuses contre-attaques avec ses groupes francs el de petits éléments prélevés sur les garnisons des ouvrages et s'est surpassée en appliquant malgré les plus durs sacrifices la consigne qui lui avait été donnée : Tenir. »


 

 

CRISTAU Xavier-Marie (1885-1872), médecin général, directeur du service de santé du groupement de forces Altmayer puis de la 10e armée, prisonnier de guerre à Rennes le 18 juin 1940, rapatrié sanitaire le 20 décembre 1940.





CRUCIANI Alphonse-Louis (1879-1972), commandant l'artillerie de la 1re division d'infanterie coloniale. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Rapatrié pour raisons de santé le 27 novembre 1940.





CULOT François-Georges (1888-1981), commandant du 155e régiment d'infanterie puis commandant de l'infanterie du secteur fortifié de Montmédy. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940 près de Toul. Libéré par les Alliés le 6 avril 1945 et rapatrié le 20 avril 1945.



Citation : « Très bon chef de corps dont le régiment a rempli intégralement, malgré les fatigues et les pertes, toutes les missions qui lui ont été confiées du 12 au 21 juin 1940. Le 21 juin 1940, attaqué à revers dans le bois de Goviller, avec l’état-major de la division, a fanatisé par son ardeur la ligne de combat au milieu de laquelle il avait pris place et lui a communiqué sa volonté farouche de résistance. N’a succombé avec sa troupe que submergé par un adversaire très supérieur en nombre. »

 


 

CURNIER Jean-Adolphe, commandant du 1er régiment d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 31 mai 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 mai 1945.



Citation : « Régiment d’élite qui, sous le commandement ferme et éclairé de son chef, le colonel Curnier, s’est distingué au cours des opérations de mai 1940 par sa volonté de vaincre et son esprit de sacrifice. En Belgique, sur la position à peine ébauchée de la Dyle, a résisté victorieusement le 15 mai 1940 aux premiers et rudes contacts ennemis. Dans la région de Condé-sur-Escaut, du 19 au 26 mai, a repoussé avec succès toutes les attaques adverses sous les bombardements les plus violents jusqu’à l’ordre de retraite sur Dunkerque. En cours de progression complétement encerclé par un ennemi supérieur en nombre et puissamment armé, s’est battu héroïquement dans l’agglomération de Loos jusqu’à épuisement de ses moyens de défense dans des combats violents allant pour certains jusqu’au corps-à-corps, éprouvant des pertes sensibles dont celles des commandants des 1er et 2e bataillons tombés glorieusement en pleine action. »

 

 



DAGNAN Marcel (1885-1978), commandant du secteur défensif de la Sarre et de la division de marche Dagnan. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 2 octobre 1941.



« Officier de valeur qui, par son ardeur, son énergie, a donné aux unités de forteresse l’âme des plus belles troupes. Le 14 juin 1940, attaqué avec une extrême violence, a repoussé les assauts multiples de l’ennemi par ses feux et ses contre-attaques ; a maintenu intégralement son front. Par la suite, a manœuvré en retraite sur ordre, devant un ennemi très supérieur et a conduit sa manœuvre avec beaucoup d’habileté et de courage. Payant sans cesse de sa personne et gardant son entrain, a maintenu très haut le moral de ses troupes au cours de 8 jours de combat ininterrompu. Le 22 juin, au moment où il reçut l’ordre de déposer les armes, opposait encore à l’ennemi un front cohérent et repoussait une dernière attaque allemande. »


  

 

DAINE Albert-Joseph (1885-1965), commandant de l'artillerie du 5e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 24 mai 1945.



Citation : « Brillant officier général, d'une ardeur et d'une bravoure remarquables. Pendant les premiers jours des opérations de Belgique, à partir du 11 mai 1940, s'est prodigué sur le champ de bataille dans la région de Namur pour coordonner l'action de ses groupements d'artillerie et en a obtenu le meilleur rendement. »



 

DAME Pierre (1887-1940), commandant de la 2e division d'infanterie nord-africaine. Fait prisonnier de guerre le 31 mai 1940 à Haubourdin. Mort des suites d’une pneumonie non soignée, le 18 juillet 1940, à Königstein.



Citation : « Magnifique commandant de division qui a su communiquer à tous le splendide idéal dont il était lui-même animé. D’une activité jamais ralentie, toujours sur la brèche, a dirigé avec une rare maîtrise l’instruction de ses cadres et de ses troupes. S’est superbement battu en Belgique comme dans le Nord de la France, barrant énergiquement la route à l’ennemi particulièrement agressif et supérieur en nombre, lui faisant subir de lourdes pertes. A donné en toutes circonstances l’exemple du courage, du sang-froid, de la maîtrise de soi. »


 

 

DAMIDAUX Charles-Joseph-Gaston (1891-1980), commandant du 92e régiment d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 31 mai 1940 à Lille. Deux fois évadé, deux fois repris. Libéré par les Américains et rapatrié le 24 mai 1945.



Citation : « Officier supérieur dont la haute valeur morale, l'imperturbable sang-froid et le courage légendaire se sont de nouveau affirmés à la tête du 92e régiment d'infanterie, qu'il a animé de son ardeur généreuse. Le 14 mai 1940, attaqué par des forces très supérieures sur un front très étendu, s'est cramponné au terrain avec obstination, dirigeant avec une sûreté de coup d'œil remarquable des contre-attaques dont la vigueur eut raison des efforts de l'ennemi. »


 

 

DARDE René-Albert (1884-1961), commandant de la 17e division d'infanterie légère d’infanterie. Fait prisonnier de guerre le 27 juin vers l’Ernée. Rapatrié sanitaire le 16 avril 1942.



Citation : « Du 9 au 18 juin 1940, à la tête de sa division que les péripéties d'une bataille précédente avait réduit considérablement, a participé aux opérations d’un corps d’armée improvisé qui a d’abord disputé à l’ennemi les débouchés ouest et sud d’un grand fleuve, puis manœuvré en retraite jusqu’au moment de se voir disloqué et en partie investi par les colonnes motorisées et blindées de l’ennemi. A fait preuve dans cette période d'épreuves ininterrompues, d'une égalité d’âme, d’une justesse de vues, d'un souci de la liaison et d'un dévouement exemplaires. »

 


 

DECHARME Pierre-Nicolas-Louis (1881-1956), commandant de la 35e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940 au bois du Fey. Rapatrié pour raisons de santé le 25 décembre 1941.

 

 

Citation : « Officier général de grande valeur, a formé, instruit et conduit au combat la 35e division qui s'est montrée unité de grande valeur. Sur le front de l'Aisne a été l'organisateur puis l'animateur d'une résistance qui a tenu en échec pendant 15 jours un ennemi mordant et très supérieur en nombre. Par la suite a dirigé remarquablement la retraite de sa grande unité accomplissant le 16 juin 1940 une mission de sacrifice qui a sauvé le 21e corps. A maintenu le moral et la force combative de sa division jusqu'au bout. »

  

 

 

DÉCHAUX Louis-Léon (1883-1954), commandant l'artillerie du 12e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940. Rapatrié sanitaire le 25 décembre 1941.





DELAISSEY François-Claude-Philippe (1881-1955), commandant de l'infanterie de la 35e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Commandant d'infanterie divisionnaire remarquable, sans cesse sur la brèche, animateur de ses régiments. A donné toute sa mesure au cours de la bataille défensive menée du 25 mai au 10 juin 1940 dans la région du bois de Sy, puis au cours de la difficile manoeuvre en retraite du 10 au 16 juin et en particulier le 16 juin dans la région Chaumont-sur-Aire - Pierrefitte où la résistance acharnée de son infanterie permit aux unités voisines d'échapper à l'étreinte ennemie. »

 

 

 

DEVERRE Jean-Victor-Adrien (1893-1973), commandant de l’artillerie de la 40e division d’infanterie. Fait prisonnier de guerre le 12 juin 1940 à Saint-Valéry-en-Caux. Libéré par les Alliés et rapatrié le 20 avril 1945.

 


 

  

DIDELET Henri-Antoine (1886-1945), commandant de la 9e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 à Bohain. Commandant du camp des aspirants du Stalag I-A de Stablack. Libéré par les Britanniques le 2 mai et hospitalisé, il meurt par suite d’une défenestration le 17 mai 1945 à Lübeck.



Citation : « Le 10 mai 1940 a, grâce à ses habiles dispositions, amené sa division en Hollande avec le minimum de pertes, malgré les attaques de l’aviation ennemie et a tenu avec succès les abords de Turnhout. Retiré du front d’Anvers dans la nuit du 14 au 15 mai, est intervenu dès le 16 dans la forêt de Nouvion. A tenu sans faiblir, le 17 et le 18, le canal de la Sambre à l’Oise sur un front de 20 kilomètres arrêtant les attaques répétées de l’ennemi et lui infligeant des pertes sévères. A été fait prisonnier à son poste de commandement, le 19 mai, après avoir intégralement rempli la mission qui lui était confiée et avoir été blessé à la tête de ses hommes. »

 

 

 

DIDIO Pierre-Désiré-Robert (1880-1955), commandant de la 105e division d'infanterie de forteresse. Fiat prisonnier de guerre le 26 juin 1940 dans les Vosges. Rapatrié pour raisons de santé le 17 avril 1942.



Citation : « Officier général de haute valeur, fortement pénétré des plus belles traditions d’abnégation et d’héroïsme qui font l’honneur de notre armée. Le 18 juin 1940, au matin, alors que, conformément aux ordres, il repliait, sur la crête des Vosges, sa division, le village où était installé son poste de commandement ayant été très sérieusement menacé par des forces motorisées, a donné ses ordres avec beaucoup de sang-froid, puis a quitté le dernier son poste avec une section d’escorte, s’imposant par sa crânerie simple et superbe à l’admiration de la population alsacienne. »

 


 

DROT Abel-Louis-Joseph (1889-1981), commandant de l'artillerie de la 70e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940. Libéré par les Alliés le 9 mai 1945 et rapatrié le 12 mai 1945.





DUBOIS Charles-Henri (1887-1975, chef d'état-major de la 32e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 4 juin 1940 à Dunkerque. Libéré par les Alliés et rapatrié le 20 avril 1945.





DUBUISSON René-Paul (1879-1964), commandant supérieur de la défense de Verdun et du groupement Dubuisson. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





DULUC Jean-Armand (1889-1983), commandant des chars de combat de la 8e armée puis du groupement Duluc. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940 vers Le Thillot. Libéré par les Alliés et rapatrié le 15 mai 1945.




*Citation : « Dans la soirée du 14 juin 1940, a reçu et pris avec résolution le commandement d'un groupement de toutes armes hâtivement constitué pour faire face à une brusque irruption de l'adversaire sur les arrières de l'armée, a conçu et rempli sa mission avec la plus grande intelligence et la plus froide énergie, se conformant en tous points aux instructions de son commandant d'armée, même à partir du moment où sa liaison avec lui a été coupée. A réussi à assumer la continuité d'un front de résistance très étendu, en imposant son autorité aux troupes mises initialement sous ses ordres ainsi qu'à celles qu'il a trouvées et absorbées dans le vaste secteur où il conduisait sa manœuvre en retraite de la Haute-Saône vers la Haute-Moselle. Dans la situation dramatique où il s'est finalement trouvé s'est refusé à tout pourparlers avec l'adversaire, a résisté jusqu'au bout et a pu après l'armistice faire défiler les derniers éléments de son groupement vaincus et condamnés à la captivité, mais fiers à juste titre de leur attitude au cours d'une lutte sans espoir. »

 


 

DUSSIPLES LE SOURD Sigismond-François-Georges (1877-1971), commandant supérieur de la défense de Verdun. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940 dans les massifs boisés à l’Ouest de Toul. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





DURAND André-Joseph-Adrien (1888-1977), commandant de la 40e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 12 juin 1940 à Houdetot. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Grande unité formée en majeure partie avec des éléments ayant pris part à l’expédition de Norvège, la 40e division d’infanterie, sous les ordres du général Durand (A.-J.-A.) s’est distinguée par sa vaillance et son opiniâtreté au cours de la bataille de la Somme en juin 1940. Engagée le 5 juin, a tenu tête les 5, 7 et 8 juin entre la Somme et la Bresle, à des forces allemandes importantes appuyées par des chars nombreux et une aviation puissante. A subi de lourdes pertes au cours de cette action valeureuse. »

 

 

 

DURAND Pierre-Servais (1883-1956), commandant de l'artillerie du 9e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 11 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 23 juin 1941.





DURON Amédée (1881-1949), commandant de la 30e division d'infanterie alpine. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940 dans la région de Saint-Dié. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 mai 1945.



Citation : « A la tête de sa division, dont il avait su faire une unité solide, tenace, ardente, a lutté énergiquement, du 15 au 20 juin 1940, contre un ennemi acharné. A défendu pied à pied les positions dont la garde lui étaient confiée. »

 

 

 

ECHARD Eugène-Raphaël (1880-1961), commandant de la 52e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 24 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citations : « Officier général de valeur. Commandant une division de formation en a fait une très bonne unité de guerre. Le 14 juin 1940, attaqué sur tout son front, dans la trouée de la Sarre par un ennemi très supérieur en nombre et dont l'opération était préparée depuis plusieurs semaines, a maintenu intégralement sa position de résistance. Par la suite, ayant reçu l'ordre de manœuvrer en retraite, a conduit sa manœuvre avec un grand sens tactique, du calme, de l'énergie. Payant sans cesse de sa personne en première ligne, a maintenu élevé le moral de ses troupes pendant huit jours de combat ininterrompu. Le 22 juin, lorsqu'il fallut déposer les armes, opposait encore à l'ennemi un front cohérent, des troupes fatiguées, décimées, mais résolues comme leur chef à se battre jusqu'au bout. »

 

 

 

FAGALDE Marie-Bertrand-Alfred (1878-1966), commandant du 16e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 18 juin 1940 à Rennes. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.


Citation : « Brillant commandant de corps d’armée, le 10 mai 1940 a porté son corps d’armée d’un bond au sud d’Anvers. Chargé le 18 mai du commandement de toutes les troupes françaises opérant à l’extrême aile gauche du dispositif allié ; s’est acquitté de cette mission avec maîtrise, menant à bien une retraite difficile jusqu’à la tête de pont de Dunkerque dont il a assuré la défense avec une énergie farouche, rendant ainsi possible l’embarquement de l’armée britannique et d’une partie importante de l’armée française des Flandres. Ne s’est embarqué que sur ordre avec les derniers éléments. »




FALVY Maurice-Émile (1888-1970), commandant de la 3e division d'infanterie coloniale. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 13 novembre 1940.



Citation : « Chef animé du plus haut sentiment du devoir qui a su obtenir de sa grande unité des efforts allant jusqu'au sacrifice complet pour l'exécution des missions qui lui étaient confiées. A dominé l'ennemi dans tous les combats qu'il a livrés du 14 au 20 juin 1940. »

 

 

 

FARGE Jean-Marie-Robert (1888-1968), commandant de l'artillerie de la 15e division d'infanterie motorisé. Fait prisonnier de guerre 29 mai 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 11 mai 1945.



Citation : « Commandant d’artillerie divisionnaire d’une valeur exceptionnelle. Au cours des opérations du 10 au 29 mai 1940, a toujours tiré le profit maximum de ses moyens, appuyant l’infanterie d’une façon parfaite et infligeant des pertes sévères à l’ennemi. A conservé toutes ses pièces jusqu’au dernier jour et ne les a détruites qu’après l’encerclement de division et l’épuisement de ses munitions. »

 

 

 

FEDARY Paul (1880-1951), commandant de l’artillerie de la 8e armée. Fait prisonnier le 21 juin 1940 à La Bresse. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





FERACCI François-Joseph (1890-1978), commandant du génie de la région fortifiée de la Lauter puis du 43e corps d'armée de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 30 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 24 mai 1945.





FLAVIGNY Jean-Alphonse-Louis-Robert (1880-1948), commandant du 21e corps d'armée. Fait prisonnier le 23 juin 1940 à Vaudémont. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Chef énergique et résolu, a conduit en juin 1940, en luttant pied à pied, une longue et difficile retraite qui lui était prescrite. Constamment débordé par l'ennemi qui avait rompu l'armée voisine, finalement entouré avec les débris de son corps d'armée sur la colline de Vaudémont, a résisté jusqu'à la dernière extrémité. »




FONLUPT Vital (1887-1982), commandant du 42e régiment d'infanterie de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 28 mai 1945.





DE FONTANGES Géraud-Maurice Marie-Joseph (1882-1967), commandant de l'artillerie du 6e corps d’armée. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940 dans la région de Charmes. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général de la plus haute valeur morale, militaire et technique. A assuré au cours des opérations de repli du corps d'armée, la coordination des actions d'artillerie au meilleur profit de la troupe. Les 17 et 18 juin 1940, en particulier, se dépensant sans compter, a pris les dispositions les plus judicieuses pour appuyer et soutenir la défense de la position du corps d'armée le long de la ligne d'eau Moselle-canal de jonction-Meurthe. »

 

 

 

FOURNIER Henri (1877-1945), commandant de la 20e région militaire et du groupement Fournier. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940. Mort de maladie le 18 février 1945 à Königstein.






FRANCOIS Henri-Nicolas (1882-1958), commandant de la 70e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 14 mai 1945.

 

 

Citation : « A combattu avec succès dans les Vosges, à la tête de sa division dont il avait su faire une unité solide, tenace, ardente, puis a lutté énergiquement sur la Moselle du 15 au 20 juin 1940, contre un ennemi acharné. A défendu pied à pied les positions dont la garde lui était confiée. »

 


 

 

 

 

FREBILLOT René-Charles-Henri (1879-1973), commandant du camp de Coëtquidan

 

 


 

 

 

 

FRÉNAL Paul-Gilbert-Eugène (1881-1955), commandant de l'artillerie du 11e corps d'armée, Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 à Bohain. Rapatrié pour raisons médicales le 24 mai 1941.

 

 

Citation : « Artilleur de grande classe, ayant fait ses preuves aussi bien en France qu'au Maroc. Du 14 au 18 mai 1940, a réussi à maintenir en action l’artillerie d'un corps d'armée dont les divisions cédaient devant les chars ennemis. A pris le commandement du corps d'Armée en l'absence " du titulaire pour interdire à l'ennemi la forêt de Mormal. Fait prisonnier en cherchant à gagner Cambrai le 19 mai. »

 

 


 

 

 

 

FULCRAND Edgard-Louis-Marcel (1881-1955), directeur du service de santé du 21e corps d’armée. Fait prisonnier à Vaudémont le 23 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 18 décembre 1940.

 

 

 


 

 

 

 

GAILLIARD Émile-Henry (1882-1961), commandant de la 1re brigade de cavalerie. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Évadé le 23 septembre 1941 ; repris le 2 octobre. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

Citation : « Officier général qui vient de donner la mesure de ses qualités de chef. Appelé à réaliser, au cours d'une action retardatrice, une liaison délicate entre deux grandes unités aux prises avec l'ennemi, s'est acquitté de cette tâche avec beaucoup d'habileté; Engagé ensuite dans une nouvelle manœuvre en retraite contre un adversaire mordant et supérieur en nombre, a nettement dominé la situation en donnant, sur le terrain même du combat, des ordres immédiats qui ont permis aux éléments au combat de se décrocher en temps voulu après avoir infligé de lourdes pertes à l'assaillant. A, en toutes circonstances, fait preuve d'un remarquable sens des réalités et d'une inaltérable confiance. »

 

 


 

 

 

 

GASTEY Paul-Constant-Amédée (1881-1957), commandant de la 2e division légère de cavalerie

 

 

Citation : « Officier général de haute valeur morale. Le 10 mai 1940 a poussé profondément en Belgique un groupement de toutes armes et atteint tous les objectifs qui lui avaient été assignés, puis au cours d'une action retardatrice de trois jours, exécutée dans un ordre parfait malgré l'étendue du front qui lui était confié, a ralenti pied à pied un ennemi mordant et disposant de nombreux engins blindés. N'a pas hésité, quoique engagé dans une situation difficile, à mettre ses réserves à la disposition d'un groupement voisin gravement menacé, lui permettant ainsi de se dégager et assurant le succès de la manœuvre générale. »

 

 


 

 

 

 

GIBERT Pierre-Marius-Ernest (1885-1967), commandant da la 6e division d'infanterie coloniale. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

Citation : « Officier général de valeur qui a pris le commandement d'une division le 11 juin 1940, dans des conditions extrêmement difficiles et l'a assuré avec distinction au cours de violents combats et pendant un repli fort délicat. »

 


 

 

 

 

GILLARD Victor-Jean-Edmond (1878-1968), adjoint au commandant de la 11e région

 

 

 


 

 

 

 

GIMPEL Gaston (1883-1950), commandant du génie de la 3e armée. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

 


 

 

 

 

GIRAUD Henri-Honoré (1879-1949), commandant de la 9e armée. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 près du Catelet. Evadé de Königstein le 17 avril 1942.

 

 

Citation : « Chef de guerre dont la hardiesse et la bravoure éclatante se sont maintes fois affirmées tant au cours de la guerre de 1914-1918 qu'au Maroc. Le 10 mai 1940, à l'appel de la Belgique et des Pays-Bas, a porté d'un bond la 7e armée dans la région de Dunkerque jusqu'au Nord d'Anvers, dans les iles de Zélande et au cœur du Brabant Hollandais, n'abandonnant ensuite ce terrain que pas à pas sous la pression d'un ennemi très supérieur en nombre. Le 15 mai, en raison de son prestigieux ascendant sur les troupes, a été désigné pour prendre le commandement de la 9e armée qui fléchissait sous le nombre et la puissance de l'armement de l'adversaire. Galvanisant les unités par sa présence, vivant au milieu d'elles, sans souci des bombardements, circulant au travers des éléments ennemis, organisant lui-même la défense des points d'appui, animant tout le monde de sa flamme, a réussi pendant quelques jours à faire tête aux assauts des divisions blindées allemandes, leur infligeant des pertes sévères. A été fait prisonnier au milieu du dernier centre de résistance de son armée. »

 

 


 

 

 

 

GIROL Louis Germain (1878-1965), commandant supérieur de la défense de Belfort. Fait prisonnier de guerre le 18 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

 


 

 

 

 

DE GIRVAL Marie-Charles-Henri (1881-1961), commandant du secteur fortifié de Faulquemont. Fait prisonnier de guerre le 24 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

 

 


 

 

 

 

GOUDON DE LALANDE DE L’HERAUDIERE Paul-Marie-Joseph (1885-1975), commandant de l'artillerie de la 22e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 17 mai 1940. Libéré par les Alliés le 6 avril 1945 et rapatrié le 20 avril 1945.

 

 

 


 

 

 

 

GOUDOUNEIX Marie Jean-Georges (1881-1966), adjoint au préfet maritime de Cherbourg. Fait prisonnier de guerre le 19 juin 1940, lors de la reddition de Cherbourg. Rapatrié sanitaire le 27 septembre 1940.

 

 

Citation : « Chargé, au mois de mai, de l'organisation de la défense terrestre du Cotentin, a été l'âme de cette défense qui, malgré la médiocrité des moyens disponibles, a pu résister pendant plus de 36 heures à un adversaire très supérieur en nombre et en matériel, et lui infliger des pertes sérieuses. »

 

 


 

 

 

 

GOURSOLAS Antoine-Marie-Gabriel (1881-1950), directeur du service de santé de la 8e armée. Fait prisonnier le 22 juin 1940à La Bresse. Rapatrié pour raisons médicales le 4 décembre 1940.

 

 

 


 

 

 

 

GRATEREAU DE NEGRAVAL Marie-Étienne-René (1893-1976), commandant du 2e régiment d'infanterie coloniale. Fait prisonnier de guerre le 10 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 15 mai 1945.

 

 

 


 

 

 

 

GRELOT Louis (1890-1966), commandant du 95e régiment d'infanterie motorisé. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 à Catillon-sur-Sambre. Libéré par les Alliés le 6 avril 1945 et rapatrié le 21 avril 1945.

 

 

Citation : « Venu de Belgique avec son régiment transporté en camions, est arrivé le 17 mai 1940 matin, sous de violents bombardements d'aviation, dans la région de Landrecies, où il a débarqué en pleine bataille. Très actif et donnant les plus beaux exemples de courage personnel, est parvenu conformément à sa mission, à organiser une résistance sur le front Le Cateau, Le Catillon. Menant brillamment son combat, a fait de nombreux prisonniers, détruit des chars ennemis et s'est emparé du plan d'attaque de la division cuirassée qui opérait contre lui. Le 19, alors que la division débordée, est enveloppé de toutes parts, s'est enfermé avec un de ses bataillons de première ligne au Catillon, a repoussé durant toute la journée les assauts d'une infanterie pourvue de nombreux engins d'accompagnement et appuyée par l'artillerie. N'est tombé aux mains de l'ennemi qu'après avoir épuisé toutes ses munitions et qu'au moment où la localité étant envahie de toutes parts, aucune résistance n'était plus possible. »

 


 

 

 

 

GRIVEAUD Charles (1877-1956), commandant de la 11e région militaire. Fait prisonnier de guerre le 1er juillet 1940 à Nantes. Rapatrié pour raisons de santé le 26 février 1941.

 

 

 


 

 

 

 

GUITRY Jean-Marcel-Robert (1874-1941), commandant de la 10e région militaire (Rennes). Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940 à Rennes. Mort au cours d’une opération chirurgicale le 10 octobre 1941 à Dresde.

 

 

 


 

 

 

 

HANLY Maurice-Eugène-Marcel-Joseph (1881-1961), commandant l'artillerie du 42e corps d'armée de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

 


 

 

 

 

HÉMELOT Georges-Adolphe (1879-1953), commandant de la subdivision de région d'Arras. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

 

 


 

 

 

 

HUBERT Louis-Eugène (1880-1966), commandant du 20e corps d'armée. Fait prisonnier le 22 juin 1940 à La Chipotte. Rapatrié pour raison de santé le 27 février 1941.

 

 

Citation : « Commandant de corps d'armée hors de pair, déjà cité au début de la campagne pour son activité et son courage personnel. Attaqué le 14 juin 1940 en Sarre, sur tout son front, par un ennemi supérieur en nombre et en moyens, lui a infligé une défaite sévère. Puis, conformément aux ordres reçus, a manœuvré en retraite du 15 au 21 juin, menant sans trêve de violents combats et restant chaque jour, grâce à son impulsion personnelle et au rayonnement de son calme et énergique résolution, maître de son terrain et de sa manœuvre. »

 

 


 

 

 

 

IHLER Marcel (1880-1975), commandant du 9e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 12 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

 

Citation : « Chargé le 1er juin 1940 de réunir au Sud de la Somme, au contact mêmes des forces ennemies ayant déjà établi des têtes de pont au Sud de la rivière, des divisions dont plusieurs étaient déjà éprouvées par des combats et des mouvements incessants depuis le 10 mai, a agi avec activité, décision et calme, en particulier le 5 et le 6 juin pendant les violentes attaques d’un corps cuirassé allemand au Sud et au Sud-Ouest d'Amiens. Dans la journée du 7 juin, ayant dû par trois fois déplacer précipitamment son poste de commandement devant la menace très rapprochée des éléments blindés ennemis, a conservé le sang-froid, la maîtrise de ses nerfs, la faculté de décision caractéristiques du vrai chef dans les circonstances critiques. Séparé d'une de ses divisions, a pu réunir à l’Ouest de la Bresle la plus grande partie de son corps d’armée. »

 

 


 

 

 

 

JACOB Paul-Léon (1885-1983), commandant du 5e régiment de tirailleurs marocains. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 34 avril 1945.





JENOUDET Charles-Léon (1885-1972), commandant de l'infanterie de la 1re division d'infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre le 31 mai 1940 à Lille. Rapatrié pour raisons de santé le 25 octobre 1940.





JUIN Alphonse-Pierre (1888-1967), commandant de la 1re division d'infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre le 30 mai 1940 à Lille. Rapatrié à la demande du gouvernement de Vichy le 15 juin 1941.



Citations : «

- Général commandant une division motorisée, s'est affirmé au cours des opérations de la 1re armée, comme un chef et un manœuvrier hors de pair. A Gembloux, dès la prise de contact, a repoussé un ennemi particulièrement agressif, en lui infligeant les plus lourdes pertes. Au cours de la retraite ordonnée par le haut-commandement, placé à l'extrême saillant du dispositif, s'est dégagé par trois fois, dans des circonstances particulièrement difficiles. Au cours de l'ultime bond qu'il devait accomplir, accroché par l'ennemi sur un flanc découvert par la rupture d'une grande unité encadrante, s'est enfermé dans Lille et a offert à l'ennemi une résistance poussée jusqu'à l'usure complète de toutes ses munitions. A fait de sa division, la 15e DIM, une grande unité qui mérite d'être citée en exemple pour son habileté manœuvrière, sa ténacité et le moral élevé qui l'a toujours animée. »

- « Au cours de la première bataille livrée en Belgique par le 4e corps d'armée, la 1e division motorisée, sous les ordres du général Juin, a entièrement rempli la mission qui lui était confiée. Les 14 et 15 mai 1940, surmontant l’effet de surprise d'une attaque massive d'aviation et de chars, elle sut maintenir fermement l'intégrité de son front de combat. Donnant au maximum l'appui de ses moyens aux divisions voisines, elle permit à son corps d'armée de concentrer ses efforts à l'aile gauche pour y juguler une puissante poussée de blindés allemands et d'assurer ainsi, malgré des combats parfois incertains, une issue victorieuse à la bataille de Gembloux. Ultérieurement, elle n'entama sa retraite que sur l'ordre du commandement, conservant son moral et sa cohésion au cours du mouvement, elle bloqua, dès son arrivée sur la position de l'Escaut au saillant de Valenciennes, les incessantes tentatives de percée effectuée par l'ennemi du 19 au 26 mai 1940. »

 




JUNQUET Henri-Xavier-Joseph (1884-1952), directeur du service de santé du 20e corps d’armée. Fait prisonnier dans les Vosges le 24 juin 1940. Rapatrié pour raison de santé le 4 décembre 1940.


 

Cité.

 

 

 

KELLER Pierre-François-Louis (1884-1981), commandant de la 42e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 27 juin 1940 à Autun. Libéré par les Alliés le 9 mai 1945 et rapatrié le 12 mai 1945.



Citation : « La 42e division d'infanterie, sous les ordres du général Keller, commandant sur un front de 80 kilomètres, avait reçu l'ordre de défendre l'Ailette et l'Aisne sans esprit de recul. Elle l'a fait généreusement les 5, 6, 7, 8, 9 et 10 juin 1940 au cours de très durs combats contre un ennemi très supérieur en nombre, poussant l'esprit de sacrifice à sa dernière limite. »



 

KERNÉ Émile-Georges (1890-1964), commandant du 27e régiment d'infanterie coloniale. Fait prisonnier de guerre le 19 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 20 avril 1945.





LANCON Charles-Joseph-Marie-André (1890-1956), commandant du 9e régiment de tirailleurs marocains. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940 à Toul. Libéré par les Britanniques et rapatrié le 16 mai 1945.




LANQUETOT Pierre-Louis-Félix (1880-1974), commandant de la 21e division d'infanterie et de la défense du secteur de Boulogne. Rapatrié pour raisons médicales le 23 juin 1941.

 

 

Citation : « Officier général de la plus haute valeur morale qui n'a cessé depuis le début de la campagne, d'être pour sa division un exemple vivant du devoir. A déployé en Belgique et dans le Nord de la France les plus belles qualités militaires de commandement. Encerclé dans Boulogne avec une faible partie de sa division par des unités blindées allemandes très supérieures en nombre et en moyens, a résisté jusqu'à la dernière limite avec la plus belle énergie et le plus magnifique courage à des assauts répétés et n'a cédé qu'après avoir conduit lui-même, avec une poignée d'hommes une dernière tentative de sortie. »



 

LARCHER Maurice-Constant (1885-1963), commandant de l'infanterie de la 9e division d'infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 à Bohain. Libéré par les Alliés le 2 mai 1945 et rapatrié le 16 mai 1945.

 

 

Citation :» A la tête des avant-gardes de la division, a traversé la Belgique dans un temps record, et, malgré des bombardements nourris d'aviation, a installé ses troupes au contact de l'ennemi sur les emplacements qui leur avaient été assignés. Payant beaucoup de sa -personne, ne ménageant pas sa peine et insouciant du danger, a brillamment conduit l'engagement de ces avant-gardes, puis leur repli délicat quand la division a reçu une nouvelle mission. Chargé ensuite, dans la région du Cateau, de coordonner l'action d'éléments de la division, attaqués par des éléments blindés ennemis au cours de leur transport en camions, a su mener à bien cette tache difficile. Se portant de sa personne aux points les plus délicats, traversant sans hésiter les parties de terrain battues par le feu ennemi, a su organiser la résistance sur le point le plus menacé du secteur de la division, permettant à celle-ci de remplir la mission qui lui avait été confiée. »

 

 

 

DE LASSUS SAINT-GENIES Marie-Joseph-Claude-Pierre-Gaston (1893-1965), chef du 2e bureau de la 5e armée. Fait prisonnier de guerre le 2 juillet 1940 à Hyèvres-Paroisse. Libéré par les Alliés et rapatrié le 20 avril 1945.

 

 

Citations :

- « Chef du 2e bureau d'une armée importante au contact dans une région frontière ultra-sensible, a organisé et dirigé ses services avec la plus vive intelligence et le tact le plus absolu. A été pour le commandant de l'armée un collaborateur des plus précieux et de haute confiance par la rectitude de son caractère, la finesse et la sûreté de son jugement. Chargé des questions touchant le moral et la police, les a traitées avec cœur et souplesse ; a maintenu un contact permanent avec les troupes et entre celles-ci et leurs familles réfugiées. Dans la période de retraite a assuré jusqu'au dernier jour les liaisons les plus difficiles et périlleuses entre les unités dispersées. Le 24 juin 1940 ne voulant pas tomber entre les mains de l'ennemi, a réussi à traverser les lignes allemandes dans des conditions particulièrement périlleuses. N’a été capturé par des patrouilles allemandes qu'au moment du franchissement du Doubs à Hyèvres-Paroisse. »

- « Prisonnier de guerre en Allemagne, de 1940 à 1945, a toujours été, pour ses compagnons de captivité, un exemple de patriotisme et d’esprit résistant. Considéré par l’ennemi comme exerçant une influence dangereuse, fut déporté dans un camp de représailles pendant six mois. N’en continue pas moins son action notamment par la propagande contre le travail au bénéfice de l’ennemi, et par l’organisation de l’écoute clandestine de la radio alliée. »

 

 

 

LAURE Auguste-Marie-Émile (1881-1957), commandant de la 8e armée. Fait prisonnier le 22 juin 1940 à La Bresse. Libéré à la demande du gouvernement de Vichy le 31 octobre 1940.

 

 

Citation : « Commandant d’un corps d’armée en Lorraine depuis le début de la campagne, a déployé une ardeur passionnée à l’organisation de son secteur et au développement de l’esprit combattif de ses troupes ; Recevant le 22 mai 1940 le commandement de l’armée chargée de la défense de la Haute-Alsace, a, tant dans la préparation que dans la conduite de la bataille de juin 1940, fait preuve d’un jugement et d’une activité remarquables. Attaqué en même temps de front et a revers, a fait face à la situation critique dans laquelle s’est rapidement trouvée son armée avec une ténacité et une énergie qu’aucune difficulté n’a réussi à abattre, tentant de rompre l’encerclement ennemi par une contre action, animant de sa volonté de résistance les éléments de son QG avec lequel il avait fait organiser la défense de la Bresse. A été Fait prisonnier de guerre le 22 juin, résistant jusqu’au bout les armes à la main, comme il l’avait prescrit à son armée. »

 


 

LE BLEU Paulin-André-Jean (1879-1962), commandant du groupe de subdivisions de région de Vannes. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 14 mai 1945.

 


 

LE BRIGANT Émile-Marie-François (1887-1965), commandant de l'infanterie et des chars de la 3e division cuirassée. Fait prisonnier de guerre le 13 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 16 mai 1945.

 

 


LE BRIS Henri-Pierre-Joseph-Marie (1886-1962), commandant du 5e régiment d’infanterie coloniale. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 15 juin 1945.

 

 

 

LESCANNE Fernand-Joseph-Louis (1877-1960), commandant du 43e corps d’armée de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 24 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

Citation : « Dans la période de combats acharnés du 15 au 20 juin 1940, a conduit la résistance de ses troupes d’une façon magnifique. »

 

 

 

LÉVÊQUE Albert-Gustave (1881-1953), direction du contrôle, en mission aux armées à partir du 16 mai 1940, Fait prisonnier de guerre le 24 juin 1940, rapatrié le 22 janvier 1941.

 


 

LEVY René (1879-1958), directeur du service de l’intendance de la 3e armée. Fait prisonnier le 25 juin 1940 dans les Vosges. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 

 

LINDNER Henri-Georges (1886-1972), commandant du génie du 9e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 12 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





LOIZEAU Lucien (1879-1978), commandant du 6e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940 dans la région de Charmes. Libéré par les Alliés et rapatrié le 13 mai 1945.



Citation : « Après avoir dirigé avec une activité et une habileté remarquable la mise en état de défense du front qui lui était confié en Lorraine, et les nombreuses opérations de détail qui s’y sont déroulées depuis la déclaration de guerre jusqu’en juin 1940, a conduit avec une énergie et un sens tactique qui ne se sont pas démentis un seul instant, dans les conditions les plus difficiles, sur une profondeur de 160 kilomètres, la manœuvre en retraite qui lui était prescrite. Entouré par l’ennemi a lutté jusqu’à la dernière extrémité, soutenant par son exemple les troupes de première ligne et payant de sa personne au milieu d’elles. »

 

 

 

DE LORME Pierre-Marie-Charles (1886-1946), chef d’état-major de la 10e armée. Fait prisonnier de guerre le 19 juin à Rennes. Libéré par les Alliés et rapatrié le 19 mai 1945.





LUCIEN Auguste-Eugène (1887-1965), commandant de la 6e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général de haute valeur ayant sur ses troupes un ascendant certain. A conduit à la bataille avec vigueur sa division engagée dans des conditions difficiles et en pleine action. A su bloquer les assauts de l’assaillants et conserver le terrain confié à sa garde. »



 

MAILLARD Marie-Michel-Gustave-Louis (1882-1958), commandant de la 5e brigade de cavalerie. Fait prisonnier de guerre le 1er juillet 1940. Rapatrié pour raisons de santé le 7 juillet 1941.





MALIVOIRE FILHOL DE CAMAS Paul-René (1879-1965), commandant de la 1re division légère d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 29 juin 1940 à Juvigny-le-Tertre. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général d'une grande valeur morale et professionnelle. Commandant de la 1re division d'infanterie motorisée depuis le 20 juin 1937, en avait fait un splendide objet de guerre. A pris part avec sa division à la campagne de Belgique et à celle des Flandres, au cours desquelles cette grande unité, sans jamais se laisser entamer, a énergiquement et parfois victorieusement contenu la poussée ennemie, notamment sur la Dyle, sur l'Escaut, et autour de Lille. »

 

 

 

MARCHAL Eugène-Jacques-Émile (1886-1966), commandant de l’infanterie de la 102e division d’infanterie de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 22 mai 1940. Libéré par les Britanniques et rapatrié le 25 mai 1945.



Citation : « Officier supérieur d’une haute valeur morale, a déployé pendant les opérations du 12 au 15 mai sur la Meuse, les plus belles qualités de courage, d’énergie et de sang-froid. A su faire face brillamment aux situations les plus critiques, galvanisant par son exemple, les unités sous ses ordres. »

  

 

 

MARIOT Marie-Charles-Jean-Baptiste (1888-1945), commandant du 7e groupe de reconnaissance de division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 3 juin 1940 à Dunkerque. Tué au cours du bombardement de l’Oflag X-B, dans la nuit du 4 au 5 février 1945, à Nienburg-sur-Weser.



Citation : « Commandant de groupe de reconnaissance de grande valeur, ayant montré au cours des opérations de mai en Belgique et dans les Flandres les plus belles qualités de calme, d’énergie, de sang-froid et de bravoure. Le 13 mai 1940, a résisté toute la journée à Gossoncourt à plusieurs attaques ennemies permettant le décrochage d’une unité voisine. Du 15 au 18 mai, a contenu l’ennemi sur la Sambre et protégé le repli des unités de la 1re armée sur l’Escaut. Le 26 mai a repoussé sous un violent bombardement toutes les attaques ennemies, a contre-attaqué le 27 mai et défendu Violaines et la Bassée jusqu’à encerclement. Le 2 juin, ayant reçu mission de couvrir l’embarquement des troupes à Dunkerque, a résisté toute la journée à Boomkens-Hoymille aux attaques incessantes des chars et de l’infanterie allemande, sous des tirs d’artillerie intenses et des bombardements d’avions répétés. Le 3 juin à Coudekerque-Branche, a arrêté toutes les attaques de l’ennemi, contre-attaquant pour maintenir intégralement sa position jusqu’à l’heure fixée pour son repli. N’a cessé le combat, faute de munitions et après avoir engagé tous ses moyens, jusqu’au moment du départ du dernier bateau du port de Dunkerque. »

 

 

 

MARTIN Ernest (1887-1976), commandant du génie du corps d’armée colonial. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 18 mai 1945.





MARTIN GALLEVIER DE MIERRY Jean (1880-1965), commandant de la 56e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Chargé les 14, 15 et 16 juin 1940 d’une mission retardatrice et disposant de moyens extrêmement réduits a su, par d’habiles manœuvres et en s’accrochant aux coupures du terrain, remplit intégralement sa mission, permettant ainsi à de gros effectifs en retraite de se replier. »

 

 

 

MASSON BACHASSON DE MONTALIVET Jean-Georges-Henri (1880-1967), commandant de l'artillerie de la 1re armée. Fait prisonnier de guerre le 29 mai 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général de la plus haute valeur. Au cours des opérations en Belgique et dans le Nord, a fait preuve de la plus magnifique énergie pour assurer le ravitaillement en munitions de la 1re armée. Grâce aux mesures judicieuses prises dans des circonstances exceptionnellement difficiles, notamment dans les derniers jours de combats du 24 au 28 mai 1940, a réussi à faire distribuer toutes les munitions disponibles. Après avoir ordonné la mise en route de son personnel sur les points d’embarquement fixé, est resté volontairement auprès du commandant de l’armée. »

 


 

MAST Charles-Emmanuel (1889-1977), commandant de la 3e division d'infanterie nord africaine.



Citation : « Officier général d'une rare distinction qui a remarquablement commandé sa division dans des circonstances particulièrement difficiles à tous égards et en a obtenu jusqu'au bout des efforts et des résultats magnifiques. Beau caractère de chef. »


 

 

MELLIER Albert-Raymond (1886-1971), commandant de la 1ere division marocaine. Fait prisonnier de guerre le 31 mai 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Après avoir commandé sa division de la manière la plus brillante dans de nombreux combats en Belgique et dans le Nord entre le 10 et le 25 mai 1940, a donné les jours suivants toute la mesure de ses qualités exceptionnelles dans la dure période qui s’est écoulée jusqu'au 31 mal autour de Carvin et de Lille. Sans se laisser décourager un instant par la supériorité de l'adversaire et la rupture de ses communications, bientôt suivie d'un encerclement total, a lutté jusqu'à la dernière minute, a pris le commandement des éléments dispersés d'autres grandes unités qui se trouvaient autour des débris de sa division, a fait des tentatives désespérées pour se dégager, a infligé des pertes sévères à l’ennemi dans de violents combats de rues et n'a été fait prisonnier au milieu de ses troupes que lorsque toute résistance est devenue impossible, après avoir refusé les sommations de se rendre transmises par parlementaires et tracts d'avions. »

 

 

 

MENJAUD Henri-Jules-Alexis-Marie (1879-1955), commandant de l’artillerie de la 3e armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Artilleur de grande classe, beau caractère de soldat et de chef qui sont commandant d'armée pouvait avoir de confiance absolue. A fait preuve pendant toute la guerre, et jusque dans les circonstances les plus critiques des dernières semaines, en juin 1940, des plus belles qualités techniques et militaires, payant sans cesse de sa personne pendant le repli difficile des armées en Lorraine et en Alsace. »


 

 

MENU Charles-Léon-Ferdinand (1881-1972), commandant l'artillerie du 44e corps d'armée de forteresse. Fait prisonnier de guerre avec l’état-major de la 8e armée le 22 juin 1940 à La Bresse. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général énergique. A eu au cours des combats de juin 1940 dans les Vosges, la plus belle attitude. Son artillerie ayant été passée à un CA voisin, a participé avec les officiers et les hommes de son état-major à la défense des quartiers généraux de l’armée et du corps d'armée à la Bresse le 21 juin 1940. »

 


 

MESNY Gustave-Marie-Maurice (1886-1945), commandant de la 5e division d'infanterie nord-africaine. Fait prisonnier de guerre le 1er juin 1940 à Haubourdin. Assassiné par les Allemands le 19 janvier 1945 aux environs de Nossen.



Citation : « Officier général d'une bravoure héroïque et légendaire qui a été l'âme et le modèle de sa division pendant toutes les opérations de Belgique et des Flandres, du 1er au 30 mai1940. Dans le repli sur Charleroi, dans les opérations de la forêt de Mormal, et dans celles qui ont suivi jusqu'aux combats du ruisseau des Doms, a assuré la conduite de sa grande unité, dont il venait de prendre le commandement inopinément, avec une maîtrise de soi, un calme et une compétence qui n'avait d'égal que son courage personnel. »




MEUNIER Henri-Hippolyte (1884-1970), commandant de l'artillerie de la 25e division d'infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre le 28 mai 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 22 avril 1945.





MISSEREY Georges-Henri-Jean-Baptiste (1879-1968), commandant du 13e corps d'armée et de la partie nord du groupement Fournier. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940 à Gérardmer. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Cité.

 


 

MOLINIÉ Jean-Baptiste-Emmanuel (1880-1971), commandant de la 25e division d'infanterie motorisée et du groupement Molinié. Fait prisonnier de guerre le 1er juin 1940 à Haubourdin. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Commandant une division d'infanterie qu’il avait su remarquablement instruire pendant l’hiver, l’a conduite à partir du 10 mai 1940 en Hollande avec une rare maîtrise. Engagé en avant de Breda avec une division légère mécanique, a retardé pas à pas la progression d’un ennemi très supérieur en nombre. Le 13 mai, en particulier, par une brillante contre-attaque avec chars, a dégagé complètement le front nord d’Anvers et permis le retour en ordre, à l’intérieur du camp retranché, de tous les éléments français chargés d’assurer la liaison avec l’armée hollandaise. Appelé le 21 mai dans la région de Douai, a mené dès le 22 mai une brillante attaque en direction de Cambrai, mais s’est trouvé rapidement dans la situation la plus critique, encerclé au sud de Lille par des forces supérieures. Sans se laisser décourager, a pris le commandement des divisions entourées comme la sienne, a fait une contre-attaque désespérée pour se dégager. N’ayant pas réussi, a lutté pied à pied pendant plusieurs jours pour les faubourgs de Lille et n’a déposé les armes qu’après avoir épuisé toutes ses munitions, obtenant les honneurs de la guerre d’un ennemi qui a rendu hommage à sa splendide résistance. »

 

 

 

MONIER Henry-François-Hubert (1889-1963), intendant général de deuxième classe des troupes coloniales, directeur du service de l'Intendance du 21e corps d'armée, prisonnier de guerre le 23 juin 1940 à Vaudémont. Libéré par les Alliés et rapatrié le 21 avril 1945.


 

 

 

MONNIOT Lucien-Émile-Eugène (1882-1953), commandant l'infanterie de la 25e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 4 juin 1940 à Dunkerque. Rapatrié pour raisons de santé le 26 août 1941.



Citations : 

 

- « Placé à la tête de l’infanterie de la 25e DI en plein engagement de cette grande unité, a pris le commandement d’un détachement avancé, au moment où celui-ci, à le suite d'une manœuvre en retraite délicate, venait de se rétablir sur une position de repli. Après avoir pendant 3 jours. repoussé toutes les tentatives de l'ennemi, a réussi, grâce à la sagesse de ses dispositions, un nouveau décrochage dans des conditions particulièrement difficiles, imposant d'emblée à tous son autorité et forçant la confiance par son imperturbable sang-froid, par la fermeté et la clarté de ses décisions. »

- « Officier général qui n'a cessé d'offrir le modèle accompli de la conscience et du devoir militaire. Au cours des opérations de mai 1940, a témoigné de belles qualités de sang-froid et d'initiative intelligente en particulier comme commandant des avant-gardes motorisées de la division lancée en Hollande jusque dans la région de Breda. Après s'être ensuite distingué lors de l’engagement de la division dans la région d'Arras, a été envoyé, le 27 mai, sur la Lys pour y constituer un échelon de repli. Ayant pu gagner Dunkerque avec quelques centaines d'hommes, a refusé de s'embarquer avec eux, tenant à partager le sort de la majorité de son infanterie. »

 

 


MORTEMARD DE BOISSE René Jacques (1887-1977), commandant de la 62e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940 au Donon. Libéré par les Alliés et rapatrié le 12 avril 1945.



Citation : « Placé à la tête de la 62e division au moment où l'armée recevait l'ordre d'abandonner la région fortifiée, a reçu du général commandant l'armée la mission difficile d'assurer par les cols des Vosges, la protection de la droite de l'armée en retraite et sa liaison avec la 8e armée. A rempli brillamment sa mission en combattant pied à pied et en donnant à ses unités l’exemple de ténacité et de bravoure. A continué la lutte jusqu'au bout, même après la suspension d'armes conclue par le commandant du groupe d'armées. »

 

  

 

MOULIN Georges-Saint Ange (1880-1966), commandant de la 11e brigade légère mécanique. Blessé et dait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 à l’abbaye de Vaucelles. Rapatrié pour raisons de santé le 21 janvier 1941.



Citation : « Officier général d’une très haute valeur morale ayant donné en toutes circonstances l’exemple d’un calme et d’un sang-froid imperturbables ; doué d’une personnalité très accusée et prenant ses responsabilités avec beaucoup de cran. Disparu avec son général de division en organisant des points d’appui pour retarder l’avance ennemie malgré les menaces d’encerclement. »

 

 

 

MUSSAT Alfred-Émile (1878-1948), adjoint au préfet maritime de Lorient. Blessé et fait prisonnier de guerre aux Cinq-Chemins le 21 juin 1940, hospitalisé à Lorient, envoyé en congé de convalescence et libéré le 1er août 1940.



« Après avoir organisé avec activité la défense des avant-ports de Lorient avec des moyens extrêmement réduits, s’est porté spontanément le 25 juin 1940 aux Cinq chemins dès qu’il a su que l’ennemi se dirigeait sur ce point. A soutenu tous les éléments de la défense par sa présence et son exemple, se portant de l’un à l’autre sous un feu très dense jusqu’à ce qu’il tombe sérieusement blessé d’une balle au bras. »

 


 

MUSSE Félix-Joseph (1883-1964), commandant de la 4e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 28 mai 1940 à Lille. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.


 

 

 

NICOLET Pierre-Léon (1880-1961), prévôt de la 5e armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Rapatrié le 23 juin 1941, dans le cadre de négociations engagées par la gendarmerie avec les autorités allemandes.





NICOT Fernand-Charles (1878-1954), intendant général de deuxième classe, directeur du service de l'intendance de la 13 région. Fait prisonnier de guerre le 21 juin 1940, rapatrié pour raisons médicales le 8 mars 1941.





OGER Joseph-Vital-Paul-Gervais (1889-1966), commandant de l’infanterie de la 5e division d'infanterie nord-africaine. Fait prisonnier de guerre le 1er juin 1940 à Lille.  Libéré par les Alliés et rapatrié le 24 avril 1945.



Citation : « Officier supérieur qui a brillamment confirmé au' cours de la campagne 1939-1940 la haute valeur militaire dont il avait fait preuve au cours de la guerre précédente et sur les théâtres d'opérations extérieurs. Chargé le 19 mai 1940 de nettoyer les résistances ennemies de la forêt de Mormal, s'est acquitté de cette mission difficile les 19 et 20 mai avec beaucoup de sang-froid et de bon sens. Coupé le 21 du reste de la division par des engins motorisés ennemis débouchant de cette forêt, a réussi par son énergie à se glisser avec quelques éléments combattants à travers le dispositif ennemi et à rejoindre la division après plus de 24 heures de fatigues épuisantes et de dangers constants. »

 

 

 

PARENT André-Louis-Joseph (1884-1965), commandant de l’infanterie de la 12e division d’infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre le 4 juin 1940 à Dunkerque. Libéré par les Alliés et rapatrié le 22 avril 1945.



Citation : « Chef de haute valeur morale et de grand caractère qui a brillamment commandé l'infanterie de la division en Belgique et à Dunkerque du 10 mai au 3 Juin 1940. A conduit avec plein succès deux combats d'arrière-garde, le 17 mai sur l’Orneau, les 27 et 28 mai sur la Marcq et sur la Deule, arrêtant un ennemi très mordant et permettant au gros de la division d’exécuter sa manœuvre. Dans la nuit du 28 au 29 mai, l'ennemi ayant coupé l’itinéraire de repli, a réussi, grâce à la rapidité de sa décision et l’audace de sa manoeuvre à ramener son détachement sur la Lys, infligeant des pertes sévères à l'adversaire. Du 30 mai au 3 juin, a pris une part personnelle importante à la défense de la tête de pont de Dunkerque en brisant net avec son infanterie déjà très éprouvée, les fortes attaques de l’ennemi, sans céder un pouce de terrain. »

 


 

PARVY Maurice-René-Pierre (1883-1956), commandant de la 63e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940 au col de Bussang. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Brillant chef de guerre, a fait preuve pendant la campagne 1939-1940 des plus éminentes qualités militaires. A en particulier, assuré le commandement sa division avec une très grande énergie alors qu’elle se trouvait dans une situation des plus critiques. Ayant reçu la mission d’agir en action retardatrice sur la seule voie de retraite encore utilisable, s’en est acquitté de la façon la plus remarquable. Placé à la plus extrême arrière-garde au contact même d’un adversaire particulièrement agressif, a été amené à prendre personnellement une part active à une lutte sans issue mais poursuivie jusqu’au bout, au prix de pertes sévères, avec le plus noble esprit d’honneur et de devoir. »

 


 

PELLION Charles-Eugène-Ladislas-Louis (1883-1964), commandant de l'artillerie de la 10e armée Fait prisonnier à Rennes le 10 juin 1940, il est hospitalisé peu après à l'hôpital complémentaire de l'école primaire supérieure de filles en vue d’une intervention chirurgicale. Libéré le 13 août 1940 sur proposition du service de santé français.





PERNIN Jean-Louis (1882-1969), directeur du service de santé du 12e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Rapatrié le 4 décembre 1940.





PERRAUD Henri-Gilbert-Antoine (1881-1976), commandant de la 58e division d'Infanterie. Fait prisonnier le 23 juin 1940 en Lorraine. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





PERRIGNON DE TROYES Alexandre-Jules-Arsène-Paul (1883-1940), directeur du service de l'intendance du 4e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 29 mai 1940. Se suicide par pendaison le 8 juin 1940.





PICARD-CLAUDEL Lucien Albert (1881-1956), commandant du groupe de subdivisions de région de Brest. Fait prisonnier de guerre le 19 juin 1940 à Brest. Rapatrié pour raisons de santé le 15 décembre 1940.





PICHON Paul-Marie (1891-1978), commandant du 24e groupe de reconnaissance de corps d’armée puis d’un groupement de groupes de reconnaissance du 12e corps d’armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 mai 1945.



Citation : « Lieutenant-colonel d'une bravoure légendaire - A tenu de la façon la plus audacieuse le front de le Moselle, d'abord au Nord, puis au Sud d'Épinal, prenant le contact de l’ennemi et lançant des reconnaissances hardies qui ont renseignées le commandement. Pendant les derniers jours de crise du 15 au 21 juin 1940, a aidé à ces heures très graves, et avec la plus grande bravoure la 30e DIA dans l’accomplissement de sa mission. »

 


 

PIQUET Pierre-Émile-Gabriel (1881-1964), prévôt de la 3e armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940.  Rapatrié le 20 juin 1941, dans le cadre de négociations engagées par la gendarmerie avec les autorités allemandes.





PLANCHE Ernest-Étienne (1882-1981), commandant du génie de la 10e armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940 à Rennes. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





POISOT Louis-Gustave-Abel (1881-1946), commandant du secteur fortifié de Thionville et de la division de marche Poisot. Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940 à Charmes. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « A assuré la mise en état de défense de son secteur fortifié avec une activité et une méthode qui ont porté leurs fruits au moment où l’ennemi ayant prononcé de violentes attaques sur son front n’a pu entamer la ligne de résistance. Commandant ensuite une division de marche du 14 au 20 juin, s’est distingué dans la défense des passages de la Moselle, repoussant pendant 48 heures toutes les attaques adverses. »

 

 

 

POLLET DE SAINT-FERJEUX Louis-Gabriel (1883-1854), commandant de l’infanterie de la 18e division d’infanterie. Fait prisonnier de guerre le 16 mai 1940 à Froid-Chapelle près de Dinant. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 avril 1945.



 

 

PORTZERT François-Arthur (1877-1947), commandant de la 102e division d'infanterie de forteresse. Fait prisonnier de guerre avec toute sa division le 16 mai 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général d’une haute valeur morale, animé par une conscience inébranlable de son devoir. Commandant, en mai 1940, une division sur la Meuse, a fait preuve, malgré la situation tragique dans laquelle les événements placèrent cette division, d’une courageuse activité et d’une grande énergie de caractère, en se conformant sans faiblesse à l’esprit des instructions qu’il avait reçues, et en luttant jusqu’à l’extrême limite de ses forces. »

 

 

 

PRIOUX René-Jacques-Adolphe (1879-1953), commandant de la 1re armée. Fait prisonnier de guerre le 29 mai 1940 à Steenwercke. Rapatrié pour raisons médicales le 16 avril 1942.



Citation : « Après avoir brillamment commandé le corps de cavalerie au début des opérations de mai 1940 en Belgique, a pris le commandement de la Ire armée dans une situation critique. Au moment du repli de son armée sur Dunkerque, a tenu à rester avec les grandes unités chargées de couvrir la retraite et l’embarquement de l’armée et à partager leur sort donnant ainsi un magnifique exemple d’abnégation. »

 


 

RACT-BRANCAZ Francisque Célestin (1881-1953), commandant l'infanterie de la 82e division d'infanterie d'Afrique. Fait prisonnier à Saint-Saturnin le 14 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 16 avril 1942.



Citation : « Pendant cinq semaines en Lorraine, commandant un détachement avancé, a tenu l’adversaire en échec, maintenant par son action personnelle dans sa troupe un moral magnifique. Violemment attaqué les 12 et 13 mai 1940, par un ennemi disposant d’une artillerie très supérieure à la sienne, a rétabli la situation dès le 13 au soir et était le 14 prêt à la riposte. En juin en Champagne, a donné de nouvelles preuves de son courage et de son activité, organisant les 10 et 11 la défense de Reims et assurant le 12 le décrochage de la gauche de la division, très vivement pressée dans la montagne de Reims par un ennemi supérieur en nombre et en moyens. »

 

  

 

REBIERRE Paul-Henri-Adolphe (1879-1972), médecin général, directeur du service de Santé de la 11e région, prisonnier de guerre le 19 juin 1940, maintenu à son poste comme prisonnier libre jusqu’au 1er octobre 1940.





RENONDEAU Gaston-Ernest (1879-1967), commandant du 42e corps d'armée de forteresse. Fait prisonnier le 23 juin 1940 en Lorraine. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





RICHTER Henri-Joseph-Martin (1877-1947), directeur des étapes de la 5e armée. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 8 février 1942.



Citation : « Commandant une des divisions qui, les premières, ont pénétré en territoire ennemi, a, par son action personnelle, ses qualités de chef et son sens tactique averti, obtenu de troupes non encore aguerries un rendement remarquable et conquis tous les objectifs qui lui avaient été assignés, malgré les difficultés de la progression sur un terrain semé de mines et d’obstacles et battu par les armes automatiques. »

 

 

 

RINCK Henri-Camille-Constant-Arthur (1878-1953) commandant l’artillerie du corps d'armée colonial. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 15 mai 1945.


 

 

 

RIS Jean (1883-1958), commandant de l'infanterie de la 31e division d'infanterie. Fait prisonnier le 12 juin 1940 à Saint-Valéry-en-Caux. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Magnifique soldat, ayant fait preuve des plus belles qualités de caractère et d'intelligence. Désigné pour exercer le commandement des avancées dans un secteur agité, a fait preuve pendent près de trois mois sans un jour d'interruption de la plus intelligente activité. Sachant s’adapter instantanément à toutes les situations, y faisant face avec aisance, utilisant au mieux son artillerie, a fait échouer par son action personnelle de nombreuses opérations montées par l’ennemi contre nos postes, assurant chaque fois la conservation ou la reprise immédiate du terrain. En particulier, le 12 mai 1940, a réussi à enrayer une puissante attaque s'étendant sur un front de plusieurs kilomètres et menée par des effectifs très supérieurs. Constamment en ligne, toujours présent aux points menacés, a donné à tous ses subordonnés le plus bel exemple par son sang-froid et son calme imperturbable. Le 4 juin 1940, au cours de l’attaque de la division sur Abbeville, a dirigé, comme commandant de l’ID, la ligne de combat dans des conditions difficiles. Le 5, violemment attaqué par des forces supérieures appuyées par des avions de bombardement, des avions en piqué et des engins blindés, a tenu toute la journée bien que la division ait été largement décordée par les éléments ennemis sur ses deux ailes. Très belle attitude au feu. »

 


 

ROBERT Georges-Louis-Marie (1888-1957), chef de corps du 11e régiment étranger d’infanterie puis commandant de l'infanterie de la 6e division d'infanterie nord-africaine. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940 dans la région d'Ochey. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 avril 1945.



Citation : « Régiment d’élite qui, sous le commandement du colonel Robert, puis du chef de bataillon Clément ne s’est jamais laissé entamer par l’ennemi. Le 27 mai 1940, aux bois d’Inor et de Neudant a, au prix de lourdes pertes allant jusqu’à 50% de l’effectif de certaines compagnies, mais en infligeant de plus lourdes encore à l’ennemi, brisé deux très violentes attaques et maintenu intégralement ses positions. Au cours de la retraite ordonnée à partir du 10 juin, a mené de très durs combats retardateurs à Ugny-sur-Meuse puis à Saint-Germain-sur-Meuse. Le 22 juin, bien qu’ayant perdu les 3/4 de ses effectifs, formait encore une unité cohérente et prête au combat. »



 

ROUCAUD Guillaume-Charles (1883-1944), commandant de la 1re division d'infanterie coloniale. Fait prisonnier le 23 juin 1940 à Vaudémont. Rapatrié le 25 août 1941. à la demande du gouvernement de Vichy qui a obtenu des Allemands le renforcement du commandement dans les colonies françaises.



Citation : « Officier général de grande valeur qui a su obtenir de sa division un effort considérable au cours des durs combats de mai et juin 1940. Chargé le 14 mai avec un groupement de forces de rétablir la situation à l'Ouest de la Meuse dans la région de Beaumont, a fait preuve d'un mordant et d'une opiniâtreté remarquables, assurant la conservation de sa position malgré les attaques répétées de l'ennemi et le rejetant à trois reprises du Bois de Saint-Pierre-Pont. N'a entamé son repli que sur ordre le 10 juin et a affirmé au cours des difficiles mouvements de grande amplitude qui lui ont été prescrits les brillantes qualités d'intelligence, d'ardeur et de caractère. »


 

 

ROUSSET Charles-Gustave (1897-1954), commandant de l'infanterie du secteur défensif de la Sarre. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940. Libéré par les Alliés le 2 mai 1945 et rapatrié le 20 mai1945.


 



ROUX Henri-Charles-Alfred (1884-1967), commandant de la 45e division d'infanterie puis du groupement des 7e et 45e DI. Fait prisonnier à Nuits-sur-Ravières le 16 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 25 août 1941.



Citation : Les 7e et 45e DI sous les ordres du général Roux. Combattant sur un front de 80 kilomètres, avaient reçu l’ordre de défendre l’Ailette et l’Aisne sans esprit de recul. Elles l’ont fait généreusement les 5, 6, 7, 8 9 et 10 juin 1940, au cours des très durs combats contre un ennemi très supérieur en nombre, poussant l’esprit de sacrifice à la dernière limite. »

 


 

SALVAN Joseph-Étienne (1883-1967), commandant du secteur fortifié d'Altkirch. Fait prisonnier dans les Vosges le 16 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 27 février 1941.



Citation :» Commandant de secteur fortifié, d'un courage calme et tranquille, d'une grande élévation morale, qui dans les derniers jours de la campagne a fait preuve de magnifiques qualités de commandement. Attaqué le 15 juin 1940 sur le Rhin, après une violente préparation d'artillerie, n'a évacué sa position que sur ordre et alors que débordé, il était près d'être coupé de toute communication ; s'est frayé un passage les armes à la main à travers les colonnes ennemies. A rallié ses troupes sur les hauteurs des Vosges, où il a exposé à l'ennemi une suprême résistance. N'a déposé les armes que le 25 juin, sur ordre du commandement. »

 

  

 

SANCELME Charles-Eugène (1882-1962), commandant de la 4e division d'infanterie nord africaine. Fait prisonnier le 17 mai 1940 à La Capelle. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Officier général de haute valeur intellectuelle et morale. Commandant une division d'infanterie nord-africaine, a combattu sans arrêt du 13 au 17 mai 1940, entre la Meuse et la frontière française disputant pied à pied le terrain, malgré l'avance rapide de l'ennemi sur ses flancs. Entouré dans son poste de commandement de La Capelle, a résisté jusqu'à la dernière minute, gardant le maximum de liaisons possibles et commandant jusqu'au bout ses zouaves et ses tirailleurs. A obligé l'ennemi à faire intervenir plus de trente chars pour s'emparer de lui et de ses derniers auxiliaires. »


 


SOUDÉ Lucien (1888-1982), commandant du génie du 2e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 17 mai 1940. Libéré par les Alliés le 2 mai 1945 et rapatrié le 19 mai 1945.


 


 

TARDU Louis-Félicien-Marcel (1891-1981), commandant du 106e régiment d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 29 mai 1940 à Lille. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Chargé au cours des combats du 26 au 28 mai 1940, dans la région de Phalempin, d’une mission de flanc-garde délicate, a réussi, par son énergie, son sang-froid et l’habileté des manœuvres successives de ses bataillons, à retarder pendant 24 heures de combats acharnés, la progression d’un ennemi très supérieur en nombre, lui infligeant des pertes très sévères et remplissant parfaitement la mission retardatrice qui lui était confiée. »

 

 

 

TARRADE Henri-Eugène-Jean (1885-1956), commandant de l’infanterie de la 15e division d'infanterie motorisée. Fait prisonnier de guerre le 17 juin 1940. Libéré par les Alliés le 8 mai 1945 et rapatrié le 19 mai 1945.



Citation : « A remarquablement coordonné l’action de l’infanterie de la division au cours des opérations du 10 au 29 mai 1940. Toujours à l’arrière-garde et au point menacé pendant les manœuvres en retraite, s’est distingué en particulier le 17 mai sur le canal de Charleroi à la tête d’un détachement tactique qui, bien que débordé, s’est maintenu ferme sur sa position. »

 

  

 

TASSIN Charles-Marie-Jules (1892-1967), chef d'état-major du 21e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940 à Vaudémont. Libéré par les Alliés et rapatrié le 23 mai 1945.



Citation : « Chef d'état-major d’un corps d’armée engagé brusquement dans la lutte avec un état-major réduit et sans service, a dû faire face à des tâches multiples et se porter en avant près des unités engagées pour faire exécuter les ordres. »

 

 

 

TEISSEIRE Gustave-Léon-Marius (1882-1973), commandant de la 60e division d'infanterie. Fait prisonnier le 6 juin 1949 à Dunkerque. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





TENCÉ Julien-Maurice (1880-1967), commandant du 44e corps d'armée de forteresse. Fait prisonnier de guerre avec l’état-major de la 8e armée le 22 juin 1940 à La Bresse. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Commandant de région fortifiée qui, au cours des combats de juin 1940, a fait preuve des plus brillantes qualités de commandement. Violemment attaqué sur le Rhin, débordé par le Nord et par le Sud, n’a abandonné sa position que sur ordre et alors que les unités sous ses ordres étaient en partie coupées de leurs communications. Les a ralliées sur les Vosges où il a réorganisé la résistance et où, s’enfermant dans un dernier carré, il a poursuivi la lutte jusqu’à l’épuisement complet des vivres et des munitions.

 

 

 

TENOT Albert-Émile (1885-1945), commandant de l'artillerie de la 6e division d'infanterie nord-africaine. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 28 mai 1945.





TESSIER Raymond-Paul-Jules-Henri (1892-1970), chef d’état-major de la 3e armée. Fait prisonnier de guerre le 25 juin 1940 à Saint-Dié. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 avril 1945.



Citation : A fait preuve pendant toute la guerre de qualités militaires hors de pair. D'une intelligence et d'une puissance de travail incomparables, organisateur et animateur de grande classe, a conservé jusque dans les circonstances les plus critiques des derniers jours et l'ennemi étant arrivé au contact du poste de commandement de l'armée, son calme et son activité donnant l'exemple du plus beau courage. »

 

 

 

TÊTEVUIDE Constant-André (1879-1967), commandant du génie de la 8e armée. Fait prisonnier le 21 juin 1940 à La Bresse. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





THERON Marie-Louis-Paul (1882-1959), médecin général, directeur du service de santé du 13e corps d'armée, prisonnier de guerre le 22 juin 1949, rapatrié le 4 décembre 1940.





THIERVOZ Maurice-Alfred-Marie (1887-1966), commandant du 10e régiment d'infanterie de forteresse Fait prisonnier de guerre le 26 juin 1940 à Rouge-Gazon. Libéré par les Alliés et rapatrié le 17 mai 1945.



Citation : « Chef de corps d’une grande énergie. A arrêté les 17 et 18 juin 1940, au Nord de Mulhouse, de violentes attaques ennemies, permettant ainsi le repli des unités de la division évacuant l’Alsace. Encerclé, a réussi avec des factions de son régiment, à percer et à rejoindre la division dans les Vosges. A résisté jusqu’au 25 juin 1940, à la poussée ennemie, repoussant notamment le 22 juin, au Stiftkopf, une violente attaque ennemie. »

 

 

 

THOUVENIN DE VILLARET André-Marie-Michel (1887-1977) chef d'état-major du 6e corps d’armée Fait prisonnier de guerre le 20 juin 1940 dans la région de Charmes. Libéré par les Alliés et rapatrié le 16 avril 1945.



Citation : « Chef d’état-major de valeur qui, au cours des opérations du 14 juin au 20 juin 1940, a rendu les plus grands services par les liaisons qu’il a assurées avec les divisions subordonnées et les corps d’armée voisins. Le 20 juin, trouvant un passage sur voie ferrée barré par l’ennemi, est intervenu sous le feu adverse, prenant sous son commandement les éléments épars à proximité et obligeant au repli l’ennemi qui abandonna une dizaine de prisonniers dont un officier. »

  

 

 

VALENTIN-Pétrus Louis (1883-1953), intendant général de deuxième classe des troupes coloniales, directeur du service de l'Intendance du corps d'armée colonial. Fait prisonnier de guerre le 23 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 14 mai 1945.




VAUTHIER Arsène-Marie-Paul (1885-1979), commandant de la 31e division d'infanterie alpine. Fait prisonnier à Saint-Valéry-en-Caux le 12 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.





VALLEE Frédéric (1882-1946), commandant de la 103e division d'infanterie de forteresse. Fait prisonnier au Donon le 27 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 25 août 1941.



Citation : « Appelé à relever avec sa division le 17e corps d’armée sur le large front des secteurs de Strasbourg et d’Erstein, a opposé à la progression d’un ennemi très supérieur en nombre une résistance acharnée qu’il a, en plusieurs points, dirigée lui-même en galvanisant à la fois chefs et hommes sous ses ordres. Obligé, après une défense pied à pied, de céder successivement chacun des barrages établis au pied des Vosges, s’est replié au sommet du Donon où il s’est maintenu. N’a fait cesser la lutte qu’après l’annonce de l’armistice et après avoir épuisé tous ses moyens de défense. »

 

  

 

VALLET Robert-Jules-Henri (1889-1966), chef du 3e bureau de l’état-major de la 9e armée. Fait prisonnier de guerre le 19 mai 1940 entre Wassigny et Le Catelet. Libéré par les Alliés et rapatrié le 18 avril 1945.



Citation : « Chef du 3e bureau de l’armée a fourni une besogne écrasante entre le 10 et le 18 mai 1940. Travaillant sous les bombardements, assailli de demandes, recevant coup sur coup les renseignements les plus graves, n’a jamais perdu son calme et a continué à expédier les ordres avec sa méthode et sa précision habituelle. »

  

 

 

DE VERDILHAC Joseph-Antoine-Sylvain-Raoul (1883-1963), commandant de la 6e division d'infanterie nord africaine. Fait prisonnier dans la région d'Ochey le 23 juin 1940. Rapatrié pour raisons médicales le 27 février 1941.



Citation : « Magnifique chef de guerre, a su faire de sa division une unité d’élite. A brisé le 27 mai une puissante attaque, infligeant à l’ennemi de lourdes pertes et maintenant intégralement ses positions. Au cours des journées des 11, 12 et 13 juin, grâce aux judicieuses dispositions qu’il a prises, a mené, à bonne fin, une difficile manœuvre en retraite. »

  

 

 

VERNILLAT Henri-François (1884-1949), commandant de la 43e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 18 juin 1940 à Passais. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.



Citation : « Général de brigade commandant la 43e division d’infanterie ; adjoint au général commandant la défense de Dunkerque à la fin du mois de mai 1940 a, grâce à son sang-froid, son énergie et son esprit méthodique, organisé au mieux le rassemblement et les embarquements des éléments de la 1re armée, malgré les pires difficultés et les bombardements permanents de l'aviation et de l'artillerie. A donné à nouveau la mesure de sa valeur militaire en Normandie, sur l’Orne, où, avec quelques bataillons incomplètement armés et quelques pièces d’artillerie, il a arrêté pendant vingt-quatre heures des éléments blindés ennemis importants. Débordé et encerclé par d’autres forces venant du sud-est, a été fait prisonnier, le 18 juin à son poste de combat, avec toutes ses troupes, face à l’ennemi qu’il continuait à arrêter aux débouchés de l’Orne. »

 


 

VERON Jean-Émile-Louis (1888-1876), sous-chef d'état-major de la 9e armée. Fait prisonnier de guerre le 18 mai 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 20 avril 1945.



Citation : « Officier d'état-major sérieux et pondéré. Le 18 mai 1940, chargé d'installer le poste de commandement de l'armée au Catelet, y est arrivé à peine quelques heures avant l'ennemi. A organisé hâtivement la défense de la localité et s'y est défendu jusqu'à la dernière extrémité, ne succombant que sous l'intervention de nombreux chars ennemis. »

 

 


VOUATTOUX Louis (1892-1978), directeur du service de l'intendance du 43e corps d'armée de forteresse. Fait prisonnier de guerre le 30 juin 1940. Libéré par les Alliés et rapatrié le 18 avril 1945.





WATRIN Jules-Henri (1879-1970), gouverneur militaire de Dunkerque puis affecté à la 10e armée. Fait prisonnier de guerre le 2 juillet 1940 à Châteaubriant. Rapatrié pour raisons médicales le 25 août 1941.





DE WERBIER D'ANTIGNEUL Guy-Marie-Ludovic (1889-1945), commandant de l'artillerie de la 52e division d'infanterie. Fait prisonnier de guerre le 22 juin 1940 à La Salle. Tué au cours du bombardement de l’Oflag X-B, dans la nuit du 4 au 5 février 1945, à Nienburg-sur-Weser.



Citation : « Officier supérieur d'artillerie de valeur. Officier de la Légion d'Honneur. Tombé aux mains de l'ennemi au cours des combats de 1940 ou il s'était distingué. Blessé mortellement lors du bombardement aérien de l'Oflag X-B, le 4 février 1945. »

  

 

 

WILLIAM Marie-Eugène-Bernard (1883-1970), intendant général de deuxième classe des troupes coloniales, directeur du service de l'Intendance du 18e corps d'armée. Fait prisonnier de guerre le 16 juin 1940. Libéré par les Russes le 9 mai 1945 et rapatrié par les Américains le 12 mai 1945.

 

 



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