Promotion 1936

La liste des admis au concours de 1936 parait au Journal officiel du 5 mars 1936. 85 officiers ont été retenus. Les spécialités représentées sont l’infanterie à raison de 54 officiers, dont 9 de l’infanterie coloniale, la cavalerie avec 7 officiers, l'artillerie avec 20 officiers dont 5 de l’artillerie coloniale et le génie avec 4 officiers. Conformément à une décision parue au Journal officiel le 24 mai 1936, deux médecins suivront la première année de cours. Vingt cinq officiers étrangers se joindront à eux.

 

La liste des huit officiers de l’armée de l’air admis à l’École supérieure de guerre de l’armée de terre paraît au Journal officiel le 5 mars 1936. Cependant, à la suite de la parution, au Journal officiel des 27 et 28 juillet, du décret du 26 juillet 1936 fixant l’organisation de l’École de l’air et créant l’École supérieure de guerre aérienne, ces officiers vont finalement suivre le stage de la nouvelle école. La cinquante-huitième promotion est donc la première qui, depuis 1919, ne compte pas d’aviateur. La 1re promotion de l’École supérieure de guerre aérienne et  la cinquante-huitième de l’École supérieure de guerre noueront toutefois des liens fraternels qui resteront vivaces jusqu’à l’extinction de leurs derniers survivants. Il est à noter que le « trombinoscope » des deux promotions est commun.

 

Les cours de l’École supérieure de guerre débutent le 1er novembre 1936 et se terminent le 1er novembre 1938. Tous les stagiaires sortent brevetés d’état-major.

 

Six officiers sont morts pour la France : les capitaines FROMENTY et HELLE en 1940, le capitaine DE VERDELON en 1942, le chef de bataillon JULLIEN en 1944, le colonel DU GARREAU DE LA MECHENIE en 1947 et le général de division AGOSTINI en 1959.

 

A l’occasion du colloque du centenaire de l’École supérieure de guerre, en 1976, le colonel SCHNEIDER, stagiaire de la 58e promotion, à prononcé une conférence sur L'École de guerre dans les années 1936-1939.

 

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