Promotion 1937

La liste des admis au concours de 1937 parait au Journal officiel du 25 février 1937. 81 officiers ont été retenus. Les spécialités représentées sont l’infanterie à raison de 43 officiers, dont 8 de l’infanterie coloniale, la cavalerie avec 12 officiers, le train avec son premier stagiaire, l'artillerie avec 19 officiers dont 5 de l’artillerie coloniale et le génie avec 6 officiers.

Trois médecins français, dont la liste parait au Journal officiel le 21 mai 1937, ainsi que vingt-cinq officiers étrangers se joindront à eux.

Les cours débutent le 1er novembre 1937. Les officiers stagiaires français de la cinquante-neuvième promotion, dont les âges s'échelonnent de vingt-huit à trente-neuf ans, n'ont dans leur très grande majorité aucune expérience de la guerre européenne. Seuls, quelques-uns d'entre eux, engagés volontaires au cours de la 1re Guerre mondiale, ont pris part, en qualité de sous-lieutenants ou d'aspirants à des combats des années 1917 et 1918. Une proportion relativement importante des stagiaires français ont pris part sur les théâtres d’opérations extérieurs aux opérations de pacification en Syrie et au Maroc, avant, pendant et après la campagne du Rif.

La cinquante-neuvième promotion est la seconde promotion qui, depuis 1919, ne compte pas d’aviateur. Ceux-ci suivent dorénavant une scolarité particulière au sein de l’École supérieure de guerre aérienne. La 2e promotion de l’École supérieure de guerre aérienne et la cinquante-neuvième de l’École supérieure de guerre noueront des liens fraternels qui resteront vivaces jusqu’à l’extinction de leurs derniers survivants. Il est à noter que le « trombinoscope » des deux promotions est commun.

Les cours se terminent le 30 août 1939 lorsqu'éclate la seconde Guerre mondiale, mais au terme d’un enseignement complet de deux années. Les officiers stagiaires en sortent donc tous avec le brevet d’état-major.

Dix officiers sont morts pour la France : les capitaines JOBERT et VERNHOL en 1940, le chef de bataillon CHANZY en 1943, le général de division BROSSET, les lieutenants-colonels GERMANI et FANNEAU DE LA HORIE en 1944, les chefs de bataillon CANO, DURAND DE SAINT-ANDRE et RAUSCHER en 1945, le chef de bataillon DELAY en 1948.

Dans un article paru dans le bulletin trimestriel de l’association des amis de l’École supérieure de guerre, le général HOUSSAY a publié des Notes sur l'École supérieure de guerre en 1937-1939 et sur son rôle dans la préparation de la guerre.

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