Charles-Louis-Edouard MORRIS
Né le 9 février 1838 à Calais (Pas-de-Calais) où son père est directeur du télégraphe.
Il fait ses études au lycée de Saint-Omer, au Hofwyl College à Douvres puis au lycée de Clermont-Ferrand. Après le baccalauréat, il prépare le concours d’entrée à l’École polytechnique au lycée de Marseille puis, après un échec, à l'école préparatoire de Sainte-Barbe. Reçu en 1857 à l’École impériale polytechnique, il en sort le 1er octobre 1859 avec le galon de sous-lieutenant d’artillerie et classé 69e sur 102 élèves.
Démissionnaire le 30 novembre 1859, en raison du décès de son père, il entre dans l'administration des télégraphes le 16 novembre comme élève-inspecteur des lignes télégraphiques. Après sa formation, il est affecté à Amiens.
En 1861, il est envoyé à Lille pour être initié au service de l'exploitation puis prend les fonctions de chef de bureau à Mézières. En 1862, il est envoyé à Nîmes où il est nommé directeur de transmission de deuxième classe le 16 novembre. En 1866, il est muté à Épinal.
Le 7 mai 1868, il est affecté en Algérie où il est nommé directeur de transmission de premièrere classe le 16 mars 1869.
Rentré en France le 12 septembre 1870, il exerce les fonctions de sous-chef du service télégraphique de l'armée du nord du 29 décembre 1870 au 12 avril 1871. Il est ensuite directeur de la télégraphie mobilisée au 3e corps d'armée.
Dans cette fonction, il est également conférencier de télégraphie à l’École supérieure de guerre et membre de la commission de télégraphie militaire. Il est promu au grade de sous-inspecteur des lignes télégraphiques le 1er décembre 1872. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 6 octobre 1875 puis officier de la Légion d’honneur le 29 décembre 1881.
Charles-Louis-Édouard Morris est décédé le 28 décembre 1909 à Versailles (Seine-et-Oise). Il est inhumé au cimetière de Saulx-les-Chartreux.
Il était officier de la Légion d’honneur, officier de l’Instruction publique, commandeur de l'Ordre du Nichan-Iftikar de Tunisie.
LH/1943/9 – Portrait : Coll. F. AMELINEAU.
