Promotion 1913
La liste des admis de la trente-neuvième promotion de l’École supérieure de guerre paraît au Journal officiel du 19 mars 1913. 407 officiers ont concouru et 83 sont admis : 60 de l’infanterie, 5 de la cavalerie, 12 de l’artillerie, 2 du génie et 4 de l’infanterie coloniale.
Les cours débutent le 3 novembre suivant. La promotion également sept officiers étrangers, nombre jusque là inégalé : MM. BOGDADNOW et IVANOFF (Bulgarie), DJELEBDJITCH et TCHOLAK (Serbie), HEREDIA et MONTAGUE (Pérou), VALLEJO (Équateur). Trois officiers grecs sont auditeurs libres : PANGALOS - qui sera dictateur de 1925 à 1926, PASSARI et VENETZANOPOULOS.
A la déclaration de la guerre le 2 août 1914, l'École ferme ses portes et les élèves rejoignent leur affectation de mobilisation où leur pays. Ils ne sont pas brevetés immédiatement puisque c’est une loi du 21 mars 1916 qui attribue « à titre exceptionnel » le brevet d’état-major « aux officiers des deux promotions présentes, au moment de la mobilisation, à l’École supérieure de guerre, bien qu’ils n’aient pas subi les examens de sortie... »
Pendant la 1re Guerre mondiale, quatorze d’entre eux meurent pour la France : AUDIBERT, BAVIERE, BILLOT, BINET DU JASSONNEIX, COUILLEAU, DE VERGNETTE DE LA MOTTE, CLAPON, FOURNIER, HENNEQUIN, JUHELLE, REGNAULD, VACHETTE, VERRIER, VONDERHEYDEN.
Trois mourront pour la France pendant la 2de Guerre mondiale : les généraux BOELL et BOUFFET, le colonel MAIGRET.
